Les JO ne doperont pas vraiment les paris en ligne
Tous les athlètes français sont dans les starting-blocks. Les jeux Olympiques débutent ce vendredi 27 juillet, avec la cérémonie d'ouverture, en soirée. Beaucoup de Français vont suivre les épreuves à la télé, certains vont aussi parier en ligne sur tel ou tel athlète. Mais les JO ont beau être le plus gros événement sportif de la planète, ils sont loin d'être une machine à cash pour les sites de paris.
Selon le PMU, la manifestation est quatre fois moins rentable que l'Euro 2012. La société s’attend à deux ou trois millions d'euros de mises lors de l'événement.
Ces montants correspondent à peu près à ce qui a été parié lors du dernier tournoi de tennis de Roland Garros, par exemple. Les Français, qui n'ont pas la culture du pari sportif, misent principalement sur le foot, pas vraiment sur le kayak ou le badminton.
Ça va être tout l'enjeu pour les acteurs du secteur: la Française des Jeux, un peu plus optimiste, compte ainsi profiter des JO pour mettre en avant des sports comme le handball, le basket ou le beach volley. Les espoirs de médaille devraient aussi générer quelques mises autour de Teddy Riner ou Christophe Lemaitre.
Des possibilités moins nombreuses pour les parieurs français
En France, la loi est restrictive: pour limiter les risques d'addiction, on ne peut miser que sur quelques critères, comme le nom du vainqueur ou sa performance. Contrairement aux sites britanniques, il n’est pas question de parier sur la probabilité qu'Usain Bolt fasse un faux départ lors de la finale du 100 mètres.
En conséquence, un marché gris se développe. Selon un connaisseur du secteur, 30 à 40% des paris français se feraient sur des sites illégaux.