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Pour réduire les coûts, le PDG d'Air France prône la fermeture de lignes

Le PDG d'Air France-KLM Alexandre de Juniac, le 24 juillet 2015.

Le PDG d'Air France-KLM Alexandre de Juniac, le 24 juillet 2015. - Eric Piermont - AFP

Air France-KLM a vu ses pertes s'amplifier au 1er semestre 2015. Au micro de BFM Business, le PDG du groupe, Alexandre de Juniac, revient sur l'annonce de la suppression de plusieurs dessertes.

Air France-KLM ne parvient pas à redresser la barre. Les résultats semestriels du groupe franco-néerlandais publiés ce vendredi 24 juillet laissent apparaître une perte nette de 638 millions d'euros -en hausse de 3%- malgré une progression de 2,4% son chiffre d'affaires. Conséquence: son PDG Alexandre de Juniac a annoncé ce matin un nouveau plan d'économies de 300 millions d'euros et confirmé que certaines lignes long-courrier vont être fermées.

"Il est vrai que nous avons l’intention de fermer un certain nombre de lignes ou de réduire un certain nombre de fréquences sur le long courrier, parce que nous avons des lignes qui perdent beaucoup d’argent et que ça n’est pas supportable pour nous", explique Alexandre de Juniac au micro de BFM Business. Et de citer notamment Kuala Lumpur, en Malaisie où, du fait de la concurrence, les prix se sont effondrés.

"Des situations très contrastées"

Le programme de vols de la saison hiver du groupe (d'octobre à mars) a donc été revu à la baisse sur quelques destinations long-courrier, avec une capacité globale qui ne sera augmentée que de 0,3% au lieu des 2,3% prévus initialement. Dans le détail, les destinations les plus impactées par la réduction des fréquences sont le Japon (-14%), l'Afrique de l'Est (-6%) et le Brésil (-5%). Air France fermera carrément quatre lignes déficitaires: Kuala Lumpur, Stavanger, Vérone, Vigo, comme cela avait déjà été annoncé en juin.

"Les situations sont très, très contrastées entre les différentes parties du monde", note le patron d'Air France-KLM. Sur certaines destinations, le taux de remplissage des avions reste satisfaisant. Alexandre de Juniac cite notamment le cas de 'l’Atlantique Nord où là le marché se tient à peu près, ou sur les Caraïbes et l’océan Indien".

V.R.