L’A350 : le dernier-né d’Airbus promis au succès
Inauguration en grande pompe à Toulouse ce mardi. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault fait le déplacement pour célébrer la mise en service de la chaîne d’assemblage de l’A350. Avec son dernier modèle d’avion conçu dans une usine aux caractéristiques étonnantes, Airbus entend grignoter des parts de marché du long-courrier à Boeing.
L’avionneur européen est bien parti pour. L’A350 ne volera pas avant deux ans, mais ses carnets de commandes sont déjà pleins. Airbus se retrouve avec une charge de travail pour les 10 prochaines années.
50% des besoins en électricité de l'usine fourni par le solaire
Aussi bien au niveau du modèle que de son lieu de fabrication, la filiale d’EADS a misé sur l’économie d’énergie. Outre l'avion, essentiellement en composite, un matériau léger qui lui permet d’être moins gourmand en carburant, c'est l'ensemble du programme A350 qui se veut révolutionnaire. Le toit de l'usine est ainsi recouvert de panneaux photovoltaïques. De quoi garantir 50% des besoins en électricité du site. Et l’usine est chauffée exclusivement au bois.
Avec l'A350, Airbus peut enfin évoluer sur un marché dominé par Boeing. Les deux constructeurs évaluent à 2 500 le nombre de ces long-courriers dont les compagnies auront besoin à travers le monde dans les vingt prochaines années. L’enjeu en termes de volume est donc crucial, tout comme l’enjeu de marge. Car avec ce type d'avion, on gagne de l'argent. Beaucoup d'argent. Et c'est une part de ce gâteau là que veut Airbus...
Vidéo : Présent à Toulouse pour l'inauguration de l'usine d'assemblage de l'A350, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, est revenu sur la question de la compétitivité.