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L'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle fait feu de tout bois

Jean-Pierre Muller - AFP

Jean-Pierre Muller - AFP - Le bois assure le quart des besoins énergétique de l'aéroport Roissy-CDG.

Réduire la consommation d’énergies fossiles d’ici à 2020, tel est l’objectif du plus gros aéroport de France qui assure déjà le quart de ses besoins en chauffage grâce au bois, et projette d'en faire bien plus.

Depuis un an, l'aéroport Roissy-CDG se chauffe au bois. Un quart de la consommation d’énergie provient, en effet, de la combustion des déchets et résidus des forêts avoisinantes.

40.000 copeaux de bois par an seront ainsi brûlés dans le cadre d’un partenariat entre le groupe Aéroports de Paris (ADP) et l’office national des forêts. Le bois est d’abord réduit en copeaux. Puis, deux chaudières d’une puissance de 7 MW (mégawatt) au plus gros aéroport de France les convertissent en biomasse pour le chauffage. De plus, un système de double filtre permet de limiter l’émission de CO2 des cheminées. 

Chauffage au bois : des économies d’énergies

Le "bois-énergie" est donc une nouvelle source de chaleur pour Roissy-CDG. Cet intérêt économique et en termes d'énergies renouvelables permet d’économiser 18.000 tonnes de gaz carbonique par an. Le chauffage au bois reste le moyen nettement moins onéreux que le gaz ou le fioul. 

La plateforme aéroportuaire a dorénavant un nouvel objectif: réduire son empreinte environnementale pour ainsi parvenir à 25% de production de chaleur annuelle de son aérogare à partir de l'énergie du bois d'ici à 2020.

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K.F