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L'Agence du numérique officiellement lancée

Axelle Lemaire a promis que cette agence allait "faire différemment".

Axelle Lemaire a promis que cette agence allait "faire différemment". - AFP- Eric Piermont

"Cette agence regroupe la mission French Tech, le Plan très haut débit et le programme Société numérique, les trois axes d'action de l'État pour encourager le passage au numérique."

Le gouvernement a officiellement lancé mardi soir l'Agence du numérique, chargée de regrouper les missions de l'État dans l'accompagnement de la transition numérique. Y sont regroupés la mission French Tech, chargée de soutenir les start-up françaises, le Plan très haut débit, qui vise à couvrir tout le territoire en internet très haut débit d'ici 2022 (la couverture des "zones blanches", en attendant, y est rattachée), et le programme Société numérique, dont le but est d'"accélérer l'appropriation du numérique par l'ensemble de la population".

"C'est une agence qui va faire différemment", a promis la secrétaire d'État au Numérique, Axelle Lemaire lors d'une courte cérémonie à Paris.

Une équipe de 40 personnes

Ce qui va guider son action, a-t-elle promis, "c'est l'agilité, c'est la souplesse, c'est la définition des solutions par les outils et par la data, au service des usagers. Et ces usagers ne sont pas des clients, ils sont des concitoyens, ils sont des administrés".

L'Agence du numérique emploie une quarantaine de personnes, dont la moyenne d'âge est de 31 ans. Elle a pour vocation de faire le pont entre les écosystèmes numériques, les collectivités locales et le gouvernement. L'objectif est de "créer des liens et des étincelles entre des gens qui ne se connaissaient pas assez, pour créer des énergies nouvelles", a lancé mardi soir Antoine Darodes, le directeur de la nouvelle entité.

Rattachée à la Direction générale des entreprises (DGE) à Bercy, l'Agence du numérique a été dotée d'un conseil d'orientation stratégique indépendant, composé de chefs d'entreprises, d'élus et de personnalités du monde de l'innovation, qui selon Axelle Lemaire aura une fonction de "poil à gratter".

A.R. avec AFP