Comment Michael Jordan est devenu le sportif le plus riche au monde

Considéré comme le meilleur joueur de basket de tous les temps, l’ex-star des Chicago Bulls n’en n’est pas moins un homme d’affaires avisé. Focus sur un business qui l’a fait entrer dans le cercle très fermé des milliardaires.

L’Histoire retiendra de Michael Jordan qu’il aura été l’homme de (presque) tous les records. Considéré par beaucoup comme le meilleur joueur de basket de tous les temps, l’ex-star des Chicago Bulls pourrait bien être le mieux payé.

C’est ce que nous apprend, en effet, le nouveau classement Forbes, dans lequel l’icône apparaît pour la première fois, avec une fortune estimée à plus d’un milliard de dollars.

Comment Michael Jordan, 51 ans, a-t-il réussi à entrer dans le club très fermé des milliardaires ? D’abord, car sa rémunération en tant que joueur était à la hauteur de ses exploits.

Dans les années 1990, l’arrière des Bulls émargeait ainsi à plus de 30 millions de dollars par an, sans compter les différents contrats de sponsoring.

Un investisseur qui a du nez

Mais le partenariat le plus lucratif est sans aucun doute celui passé avec Nike, qui met en place un véritable plan pour exploiter l’image du joueur.

C’est ainsi qu’au milieu des années 1980 naissent les fameuses Air Jordan, qui connaîtront un succès planétaire. De quoi ravir la marque à la virgule, mais aussi son égérie, qui a touché des royalties sur chacune des 100 millions de paires vendues à travers le monde. Une part importante de sa fortune provient d’ailleurs de cette mine d’or, souligne Forbes.

Mais Michael Jordan se révèle être aussi un formidable investisseur, en témoigne sa prise de participation dans l'équipe des Charlotte Hornets en 2006, puis son acquisition en 2010.

Possédant désormais 89,5% de la franchise pour une valeur totale de plus de 400 millions de dollars, à laquelle il convient d’ajouter ses 600 millions acquis en dehors, sa fortune globale atteint désormais la barre du milliard de dollars. Et rien ne permet de penser que "His Airness" compte s’arrêter en si bon chemin.

Yann Duvert