BFM Business
Services

La dernière prédiction de Warren Buffett: le bitcoin "va mal finir" 

Pour le milliardaire Warren Buffett les cryptomonnaies, "ça va mal finir".

Pour le milliardaire Warren Buffett les cryptomonnaies, "ça va mal finir". - Mark Wilson - Getty Images North America/AFP

Lors d'un entretien sur CNBC, le milliardaire américain a fait part de son scepticisme sur l'avenir des crypto-monnaies et du bitcoin en particulier. Selon lui, "ça va mal finir!"

Si les crypto-monnaies ont leurs irréductibles fans, Nabilla incluse, elle ne font toujours pas l’unanimité chez les spécialistes de la finance. Après Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, c’est au tour de Warren Buffett, le milliardaire considéré comme l’un des plus avisés de la planète en matière d’investissement, de faire part de son scepticisme sur l’avenir des crypto-monnaies.

Dans un entretien vidéo diffusé sur CNBC, celui qui a été surnommé l’Oracle d’Omaha dit clairement que selon lui, "ça va mal finir" pour les monnaies virtuelles. Il a juré que "jamais il n’achètera un seul bitcoin".

En 2014, il qualifiait déjà le bitcoin de "mirage" sans imaginer qu’il atteindrait un jour une valeur de 15.000 dollars. Warren Buffett persiste et signe. Lors de cet entretien, il se dit prêt à parier sur une chute dans les années qui viennent.

Des "difficultés à apprécier le potentiel des technologies"

Le milliardaire a néanmoins l'honnêteté d'admettre qu’en réalité, il ne comprend rien aux monnaies virtuelles. "J'ai assez de problèmes avec les choses dont je pense savoir quelque chose. Pourquoi devrais-je prendre une position longue ou courte sur un sujet que je ne maîtrise pas?"

En effet, si le milliardaire américain a le nez creux pour la finance dite classique, il reconnait n’avoir jamais été très avisé pour tout ce qui touche aux technologies et au numérique. Comme le rappelle Fortune, lors de l'assemblée annuelle de son fonds Berkshire Hathaway en mai dernier, il a fait part de son regret de n’avoir pas investi dans Google, dans Facebook ou dans Amazon. Il a même confié ses difficultés à "apprécier le potentiel des entreprises technologiques".

Il reste tout de même l’un des plus gros actionnaires d’Apple. Par contre, il n’utilise toujours pas d’iPhone, préférant toujours son Samsung à clapet. Pour lui, l'appareil d'Apple est trop compliqué. "Même Tim Cook [PDG d'Apple, NDLR] a tenté de m’en vendre un, mais je tiens bon", a ironisé le milliardaire sur CNBC.

Pascal Samama
https://twitter.com/PascalSamama Pascal Samama Journaliste BFM Éco