Comment concilier progrès économique et
social sans mettre en péril l’équilibre naturel de la planète? C'est pour
répondre à cette question essentielle qu'est né le concept de développement
durable.
C’est un principe d’organisation de la société qui tient compte des ressources finies de la planète et agit sur trois dimensions interdépendantes :
> la dimension environnementale
> la dimension sociale
> la dimension économique
À long terme, il n’y aura pas de développement possible s’il n’est pas économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable, affirme l'Ademe.
Où en est la France?
Le développement durable devient progressivement l’objectif principal de grandes entreprises et des partis politiques. Quelques signaux montrent un début d’inflexion:
> Forte réduction des
émissions industrielles dans l'atmosphère
> L’augmentation des dispositifs de protection de la biodiversité dans les zones couvertes
> Diminution de la quantité de
CO2 émise par les transports depuis 2004
Mais ces résultats sont totalement insuffisants si on les ramène par exemple à l'objectif fixé par le Giec (le groupe de scientifiques spécialistes du climat), et adopté formellement par la France en 2005: il visait à diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2050 par rapport à 1990.
De plus, dans un rapport réalisé par le Bureau européen de l'environnement, (BEE), Paris ne se place qu’en 6ème position des capitales européennes en matière de réduction de la pollution.
Les Français moins engagés du fait de la crise
En Janvier 2014, l'Ademe a publié une étude sur les préoccupations des Français en matière d'environnement pour comprendre les pratiques environnementales des ménages.
Les premiers résultats montrent que la crise économique relègue l'environnement au second plan. Les Français sont avant tout préoccupés par le chômage puisque 47% d'entre eux craignent de "manquer d’argent, de vivre dans la misère".
La problématique environnementale reste tout de même bien présente dans l'esprit des Français, notamment les enjeux liés aux économies d'énergie et au réchauffement climatique. En effet, 73% des sondés considèrent que la priorité du gouvernement doit être d’orienter l'économie vers des activités industrielles qui préservent l'environnement.