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La France lève 7 milliards d'euros pour sa première obligation verte

Michel Sapin et Ségolène Royal ont présenté l'obligation verte le 3 janvier dernier.

Michel Sapin et Ségolène Royal ont présenté l'obligation verte le 3 janvier dernier. - ERIC PIERMONT / AFP

Pour sa première obligation verte, l'État a emprunté 7 milliards d'euros. Ces émissions correspondent à des titres dedettes qui doivent permettre de financer des investissements en faveur de la transition énergétique.

La France a emprunté 7 milliards d'euros mardi lors de sa première émission d'obligations vertes, a indiqué à l'AFP la Société Générale, qui fait partie des banques responsables de l'opération. Pour sa première obligation verte, la France a choisi d'emprunter sur une échéance de 22 ans, avec une date de remboursement fixée au 25 juin 2039, a annoncé lundi l'Agence France Trésor (AFT), l'agence de Bercy qui gère la dette de l'État.

Les obligations vertes sont des titres de dettes dont le montant doit financer des investissements en faveur de la transition énergétique et écologique. Les fonds levés serviront à financer des investissements dans quatre domaines, notamment via le Programme d'investissement d'avenir: la lutte et l'adaptation contre le réchauffement climatique, la protection de la biodiversité et la lutte contre la pollution.

L'initiative avait été annoncée par le président de la République en avril 2016. La Pologne a inauguré l'entrée en jeu des États sur ce marché déjà investi par les entreprises et de grandes institutions internationales notamment, avec une émission d'un montant de 750 millions d'euros réalisée en décembre.

Les gouvernements sont "la catégorie d'émetteurs (emprunteurs) qui manquait sur le marché des obligations vertes", relève auprès de l'AFP Felix Orsini, responsable des émissions de dettes souveraines chez Société Générale-CIB. Les banques Barclays, BNP Paribas, Crédit Agricole CIB, Morgan Stanley, Natixis et SG CIB étaient chargées de l'opération.

P.L avec AFP