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La loi #noé de Macron en janvier au Conseil des ministres

Emmanuel Macron a indiqué que ce texte, destiné à "favoriser" les nouvelles opportunités économiques, arriverait en janvier sur la table des ministres. Et le ministre de l'Économie promet que ce projet de loi permettra à la France de saisir "la révolution numérique".

Le projet de loi #noé (pour "nouvelles opportunités économiques") n'attendra pas le déluge. Ce lundi 9 novembre, le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a en effet annoncé que le texte arriverait en janvier sur la table du Conseil des ministres. "Je ferai une première série de propositions à la mi-décembre, puis un point début janvier et il y aura un texte de loi présenté en janvier", a-t-il précisé lors d'une rencontre avec des acteurs de l'économie numérique, à Bercy.

Il faut, selon le ministre, "faciliter l'émergence de ces nouveaux modes, de ces nouvelles technologies" qui sont en train de bouleverser l'économie, faute de quoi la France se contentera d'être un marché comme les autres pour les géants du numérique étrangers, notamment américains.

Saisir la révolution numérique

"On n'a pas très bien réussi en France la bataille de la robotisation", a rappelé Emmanuel Macron. Il s'agit de ne pas rater celle de la révolution numérique qui présente "un potentiel immense pour la France en termes d'activité et d'emploi", a-t-il souligné.

Pour favoriser leur transformation et l'émergence des start-up, Bercy se propose aussi d'adapter les structures de financement et de "moderniser les outils de régulation", "tout en préservant la plus grande sécurité juridique".

Emmanuel Macron estime notamment que le financement bancaire traditionnel est peu adapté à l'économie numérique, qui est "une économie de fonds propres", et manque d'acteurs capables de mettre, par exemple, une centaine de millions d'euros dans un projet.

"Il faut ramener le capital qui est celui de nos épargnants vers le financement de l'économie réelle. (...) Il faut développer une forme de fonds de pension à la Française, et adapter le cadre fiscal, et c'est cela aussi que je vais proposer dans les prochaines semaines", a déclaré le ministre de l'Économie, sans autre précisions.

J.M. avec AFP