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La production mondiale de vin a reculé en 2016

La production mondiale de vin en recul en 2016.

La production mondiale de vin en recul en 2016. - GEORGES GOBET / AFP

D'après l'OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin), la production mondiale de vin a diminué de 3,2% l'an passé. En volume, la France accuse l'un des reculs les plus marqués (-3,5%).

La production mondiale de vin a reculé de 3,2% en 2016, à 267 millions d'hectolitres contre 276 (Mhl), a annoncé l'organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) à Paris ce mardi. "On est plutôt dans une moyenne basse, due à des phénomènes climatiques qui ont affecté plusieurs régions du monde" a commenté Jean-Marie Aurand, directeur général de l'OIV.

En volume, les reculs les plus marqués se trouvent en France (-3,5 Mhl), deuxième producteur mondial, et en Argentine (-3,9 Mhl), neuvième pays producteur, selon l'OIV. Mais en pourcentage, les reculs les plus marqués se recensent au Brésil (-55%), 20e producteur, et en Hongrie (-38%), au 18e rang mondial.

En Amérique Latine, le phénomène climatique El Nino, et le surplus d'humidité, ont affecté la production, en Argentine, au Chili et au Brésil. En Afrique du sud, c'est plutôt les "effets de la sécheresse" qui ont "engendré une baisse de la production" de 0,7 Mhl (-6%).

Les surfaces viticoles stables 

Au niveau mondial, les surfaces viticoles se sont stabilisées à 7,5 millions d'hectares au total. Cinq pays représentent plus de 50% de la surface totale de vignes plantées: Espagne, Chine, France, Italie et Turquie.

Néanmoins les évolutions sont contrastées selon les pays: ainsi en Chine, qui a dépassé la France depuis deux ans en termes de surfaces, celles-ci ont continué de progresser en 2016 (+17.000 hectares), alors que la Turquie a réduit d'autant (-17.000 hectares) ses vignobles. Le Portugal aussi a réduit ses surfaces consacrées aux vignes de 8 à 9.000 hectares, en raison d'incendies et d'une reconversion en cours des vignobles.

La consommation mondiale de vin a pour sa part légèrement progressé en 2016, à 242 millions d'hectolitres, mais n'est toujours pas revenue au niveau (250 millions d'hectolitres) d'avant la crise financière de 2007.

P.L avec AFP