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Lafarge: Macron veut que les emplois restent en France

Emmanuel Macron juge vital l'implantation de la R&D de Lafarge à Lyon

Emmanuel Macron juge vital l'implantation de la R&D de Lafarge à Lyon - Thomas Samson - AFP

Le ministre de l'Economie a indiqué ce lundi 30 mars qu'il veillerait à ce que, dans le cadre de la fusion Lafarge-Holcim, les emplois et la recherche du cimentier français restent localisés sur le territoire français.

Emmanuel Macron tente de rassurer. Le ministre de l'Economie a affirmé ce lundi 30 mars qu'il était attentif à ce que les emplois, les sites de production et la R&D du cimentier Lafarge restent en France, après de nouvelles interrogations sur sa fusion avec le suisse Holcim.

"Je veille à ce que la R&D, les emplois et les sites productifs restent en France. Je serai très vigilant sur ce point", a-t-il déclaré à la presse, après avoir inauguré la Semaine de l'industrie à Beaune.

Un engagement à respecter

Le ministre a tout particulièrement insisté sur le besoin de maintenir la recherche et développement (R&D) du nouvel ensemble à Lyon, comme les deux groupes s'y étaient engagés lors de l'annonce en avril dernier d'une fusion entre égaux pour créer un colosse mondial du béton.

Les actionnaires du groupe suisse ont récemment fait pression et obtenu une révision de l'accord afin d'abaisser le prix des actions de Lafarge, après la récente évolution divergente des titres des deux groupes sur les marchés.

Or l'agence financière Bloomberg a révélé ce week-end que le deuxième actionnaire d'Holcim, la société russe Eurocement, qui en possède 10,8%, prévoyait de voter contre la fusion avec Lafarge, citant une source proche du dossier.

J.M. avec AFP