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Lagardère à la recherche d’un nouveau souffle

(Reuters)

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Le titre a dévissé mardi à la bourse de Paris après la publication d’un deuxième avertissement sur résultats en moins de 3 mois. Alors que le groupe prévoit une année de restructuration et de faible profitabilité, des pans entiers de son activité désorientent les marchés et la gouvernance du groupe est encore une fois critiquée. Arnaud Lagardère n'a pas encore sorti sa carte maitresse : EADS.

C'est à un Français que doit revenir l'année prochaine la présidence d'EADS. Avec ses 7,5 % au capital du constructeur européen aéronautique, Arnaud Lagardère compte bien récupérer le poste.

Lui qui voulait céder sa participation quand il a repris le groupe Lagardère, espère finalement que le costume lui donnera une nouvelle légitimité... et lui offrira l'occasion de rebondir.

2011 a été une année difficile pour le groupe de médias et de publicité. Année charnière avec de nombreuses cessions et notamment le pôle magazines à l'international vendu à l'Américain Hearst en début d'année pour 650 millions d'euros.

En cinq ans, le périmètre du groupe a été réduit près de moitié. Des coupes drastiques qui n'ont pas convaincu les investisseurs, tout comme la percée dans le numérique qui ne donne pas les résultats attendus.

Le remplacement de Didier Quillot par Denis Olivennes est censé donner un nouveau souffle au groupe. Le cours de bourse a déjà perdu près de 40 % en un an.

Hélène Cornet