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Laurent Dassault investit dans un fabricant de bracelets électroniques

Laurent Dassault en 2011.

Laurent Dassault en 2011. - Jacques Demarthon - AFP

Moins d'un mois après la polémique sur les bracelets électroniques suite à l'assassinat du père Jacques Hamel, Laurent Dassault est entré au capital d'une société a priori innovante dans le secteur.

Laurent Dassault mise sur un nouveau secteur: les bracelets électroniques. Le fils de Serge Dassault vient en effet d'entrer au capital de la société jurassienne Geosatis, selon une information du journal Le Temps. Le montant investi par Laurent Dassault n’est pas connu, mais les deux fondateurs de l’entreprise ont indiqué conserver la majorité du capital de leur entreprise.

Une géolocalisation plus efficace

Fondée fin 2011 à Noirmont, en Suisse, la société Geosatis ne compte que 28 salariés et encore peu de clients, mais elle pourrait s'avérer être un investissement prometteur. Elle se targue en effet de développer des bracelets électroniques à la géolocalisation plus précise que ceux actuellement sur le marché. 

Parmi ceux qu'elle entend concurrencer figure un bracelet en particulier: celui que portait l'un des deux assassins du père Jacques Hamel, égorgés à l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, en France, fin juillet. La polémique déclenchée par le fait que le port du bracelet n'a pas empêché cet assaillant de commettre son crime pourrait en effet profiter à Geosatis.

La société jurassienne est d'ailleurs en train de finaliser une levée de fonds de 3 millions de francs suisses (2,7 millions d'euros). Pour l'instant l'entreprise a convaincu l'Afrique du Sud et la Lituanie d'adopter son système de surveillance. Elle espère également conclure deux nouveaux contrats d’ici à la fin de l’année et quatre supplémentaires en 2017, selon Le Temps.

Ma. G.