Le business du Prix de l’Arc de Triomphe en 10 chiffres

La 93ème édition de la plus grande épreuve hippique de plat se tiendra dimanche 5 octobre à Longchamp. Avec, derrière l’enjeu sportif, un business en plein développement.

Comme chaque premier dimanche d’octobre, la plus grande épreuve internationale sur gazon reprend ses quartiers dans la capitale. Et comme chaque année, les meilleurs jockeys du monde investissent le célèbre hippodrome de Longchamp, sous l’œil attentif de 60.000 spectateurs. Mais pour sa 93ème édition, le prix de l’Arc de triomphe a vu les choses en grand, notamment grâce à l’impulsion du Qatar. Focus sur le business d’un évènement planétaire.

> 14,5 millions: en euros, le budget total de l’épreuve, dont c’est la 93ème édition.

> 1.600: le nombre de spots de publicité diffusés à la télévision pour assurer la promotion de l’évènement. Sans compter les 345 spots à la radio.

> 3 millions: en euros, le budget communication de l’épreuve, dont les représentants du Qatar ont déjà assuré qu’il augmenterait de 40% l’an prochain.

> 6,4 millions: le nombre de paris enregistrés lors de la précédente édition, pour des enjeux avoisinant les 27,6 millions d’euros.

> 1 milliard: le nombre de téléspectateurs, répartis dans 45 pays.

> 6 millions: en euros, le montant annuel dont s’acquitte le Qatar pour le "naming" du Prix de l’Arc de Triomphe depuis 2008, et ce jusqu’en 2022. Ce qui représente 90 millions d’euros sur 15 ans.

> 600: en mètres carrés, l’étendue de la bâche accrochée à la sortie de l’autoroute A1 pour l’occasion.

> 5,5 millions: en euros, la somme remportée par un parieur au Quinté Plus, lors de l’édition 2013.

> 5 millions: le montant, en euros, du "prize money" du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe. Le vainqueur de la course empochera ainsi 2,86 millions d’euros. Le deuxième récoltera 1,14 million d’euros, et le troisième 571.500 euros. Les quatrième et cinquième de la course, eux, gagneront respectivement 285.500 et 143.000 euros.

> 8 euros: le prix de l’entrée la moins chère à Longchamp, qui peut monter jusqu’à 100 euros.

Yann Duvert