Le commerce du vin en plein boom
Voilà un secteur d'activité qui ne risque pas de disparaître de sitôt. Le commerce mondial du vin continue en effet de prospérer avec un bond de 10,6% à 28,3 milliards d'euros enregistré en 2015, contre 16 milliards en 2005, a annoncé lundi l'Organisation internationale de la vigne et du vin.
La France (8,2 milliards d'euros) reste "de loin" le premier exportateur en valeur avec 29% des parts du marché mondial, mais le troisième en volume, à 14 millions d'hectolitres selon l'OIV.
L'Italie s'arroge la deuxième place en volume (20 millions d'hectolitres) et en valeur (5,3 milliards euros) tandis que l'Espagne, toujours au premier rang en volume (24 millions d'hectolitres) rétrograde à la troisième place en valeur (2,6 milliards d'euros) du fait d'un prix moyen moindre à l'unité.
Les États-Unis, premier consommateur mondial
Les trois pays de tête représentent 56 % des volumes totaux de vin échangés dans le monde (104,3 millions d'hectolitres). Mais ce sont les États-Unis qui ont enregistré la plus forte augmentation de leurs exportations, en hausse de 26,5 % en valeur, alors que la consommation mondiale s'est stabilisée autour de 240 millions d'hectolitres depuis la crise de 2008.
Côté consommation, les États-Unis confortent pour la troisième année consécutive leur place de leader (31 millions d'hectolitres) et la Chine (au 8e rang) à continué d'augmenter la sienne avec 16 millions d'hectolitres consommés (contre 15,5 en 2014). "Cette croissance, portée principalement par les classes moyennes, profite surtout au vin rouge, associé à des effets positifs sur la santé", selon Jean-Marie Aurand, directeur général de l'OIV.
Le vin bio progresse