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Rentrée 2014: hausse du coût de la scolarité

Ce ne sont pas les prix des fournitures scolaires, en légère baisse, qui font augmenter le coût de la rentrée 2014.

Ce ne sont pas les prix des fournitures scolaires, en légère baisse, qui font augmenter le coût de la rentrée 2014. - Philippe Huguen - AFP

Le coût de la scolarité va progresser de 1,35% en moyenne en 2014, selon les chiffres de la Confédération syndicale des Familles publiés ce mardi 26 août. Les équipements sportifs, entre autres, font grimper la facture.

Etudier va coûter un peu plus cher. Le coût de la scolarité va augmenter de 1,35% en moyenne en 2014, a estimé ce mardi 26 août, la Confédération syndicale des Familles (CSF).

Si le prix des fournitures scolaires baisse de 0,27%, les équipements sportifs et les dépenses liées aux assurances scolaires, en hausse de 12%, font monter la facture des familles, selon cette enquête annuelle, qui intègre les dépenses à la rentrée puis pendant l'année.

Pour un élève inscrit en 4e, les frais de scolarité baissent ainsi de 1,51% à 323,06 euros, quand ils montent de 2,68% à 653,27 euros pour un élève inscrit en seconde générale.

Déclaration sur l'honneur pour les ARS

La CSF se félicite en revanche qu'une simple déclaration sur l'honneur suffise désormais pour que l'allocation de rentrée scolaire (ARS) soit versée pour les plus de 16 ans, tout en regrettant que celle-ci "oscille seulement de 33,27 euros entre un enfant en primaire et un lycéen" et que les plus de 18 ans en soient exclus.

Car "plus les enfants progressent dans leurs études, plus le coût induit par la scolarité contraint le budget familial", note l'association.

Une famille monoparentale avec trois jeunes enfants, dont le parent travaille au Smic, utilisera ainsi 28,4% de ses ressources de septembre pour les dépenses de la rentrée scolaire, allocations comprises.

Mais pour la même famille, si les trois enfants sont âgés de 15 à 20 ans et scolarisés en lycée et dans l'enseignement supérieur, les revenus sont insuffisants pour couvrir les frais engendrés par la rentrée, qui dépassent 110% du budget.

D. L. avec AFP