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Le coût du travail en France n'est pas un obstacle pour PSA

Carlos Tavarès a insisté sur la nécessité de mettre en oeuvre 'toutes les mesures annoncées".

Carlos Tavarès a insisté sur la nécessité de mettre en oeuvre 'toutes les mesures annoncées". - Matthieu Alexandre - AFP

Carlos Tavarès, président du directoire de PSA Peugeot Citroën, estime que le coût du travail en France et les 35 heures ne constituaient pas des obstacles au redressement de son groupe.

Carlos Tavarès tente de rassurer. Le président du directoire de PSA Peugeot Citroën a assuré, dimanche 14 septembre, que le coût du travail en France et les 35 heures ne constituaient pas des obstacles au redressement du constructeur automobile français.

Mais le patron des marques Peugeot, Citroën et DS, dont les résultats au premier semestre 2014 marquent l'amorce d'un redressement, a insisté sur la nécessité de mettre en oeuvre "toutes les mesures qui ont été annoncées", lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

Perte réduite

A propos du CICE, Carlos Tavarès a estimé qu'à l'horizon de trois ans, l'ensemble des mesures représentaient une réduction du coût du travail de l'ordre de 4 à 5%, et qualifié cette réduction de "pas énormissime" mais "pas négligeable" non plus. Il a également indiqué faire appel au "génie français", à l'intelligence, le talent et la créativité pour trouver d'autres gisements de productivité.

Au cours du semestre, PSA, qui n'est plus une entreprise familiale depuis le début de l'année, a réduit sa perte nette, la faisant passer de 471 à 114 millions d'euros, tandis que le résultat opérationnel courant redevient positif, pour la première fois depuis 2010, à 477 millions d'euros, après une perte de 100 millions à la même période de l'an passé.

D. L. avec AFP