BFM Business
Transports

Le gouvernement réduit le montant du plan d'investissement autoroutier

Le nouveau plan autoroutier s'élève à 800 millions d'euros.

Le nouveau plan autoroutier s'élève à 800 millions d'euros. - ROMAIN LAFABREGUE / AFP

Ce plan comprenant 57 chantiers ne coûtera pas 1 milliard mais 800 millions d'euros. Il permettra la création de "près de 5.000 emplois" selon le secrétaire d'État aux Transports. Son financement sera assuré par les collectivités locales et une petite hausse des péages.

Initialement annoncé à plus d'un milliard d'euros, le nouveau plan d'investissement autoroutier s'élèvera finalement à 800 millions d'euros pour 57 chantiers et sera financé par les collectivités locales et une "faible" augmentation des péages, a annoncé jeudi le gouvernement. Le plan "comprend 32 opérations de type échangeurs, présentant un intérêt pour la desserte locale et pour les usagers de l'autoroute, et 25 opérations de type aires de covoiturage et aménagements pour le milieu naturel", a détaillé le secrétaire d'État chargé des Transports, Alain Vidalies, dans un communiqué. 

Il a affirmé jeudi que "près de 5.000 emplois" seraient ainsi créés et fait valoir que le plan avait "pour objectif de répondre à des attentes fortes des collectivités territoriales en matière d'aménagements visant à améliorer la desserte des territoires et à créer de l'activité en investissant dans l'amélioration de la qualité des infrastructures". "Les collectivités se sont fortement engagées dans ce plan, en apportant un financement de plus de 50% en moyenne pour les opérations routières d'intérêt local. Le complément de financement proviendra d'une faible augmentation des péages, limitée de 0,1 à 0,4% par an de 2019 à 2021 conformément aux objectifs initiaux de ce plan", a ajouté le ministre.

Pas d'allongement de la durée des concessions

En revanche, ce plan, dont le principe avait été lancé par le président de la République, François Hollande, le 28 juillet, ne prévoit pas un allongement de la durée des concessions, contrairement au premier plan de relance autoroutier (3,2 milliards d'euros) signé en septembre 2015 entre l'État et les concessionnaires des autoroutes françaises, privatisées entre 2002 et 2006.

Pour ce second plan, les protocoles d'accord entre l'État et les sociétés concessionnaires d'autoroutes devront être examinés par le régulateur du rail et de la route, l'Arafer. "Toutes ces étapes permettront d'engager les premiers travaux dès la fin de l'année 2017", a promis M. Vidalies.

P.L avec AFP