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Le groupe de presse Time cherche un repreneur ou un partenaire

Time Inc est le résultat d'une scission opérée en juin 2014 par le groupe de médias et de cinéma américain Timer Warner.

Time Inc est le résultat d'une scission opérée en juin 2014 par le groupe de médias et de cinéma américain Timer Warner. - Kena Betancur - AFP

Le groupe de presse a mandaté les banques Morgan Stanley et Bank of America. Malgré un premier rejet du conseil d'administration, l'héritier de l'empire Seagram Edgar Bronfman Jr maintient son offre.

Le groupe de presse Time Inc a missionné les banques Morgan Stanley et Bank of America pour trouver un repreneur ou un partenaire, a indiqué jeudi une source proche du dossier, confirmant une information du site du Wall Street Journal.

Interrogées par l'AFP, les deux banques et Time Inc se sont refusés à tout commentaire. Porté par l'information, le titre du groupe a gagné jeudi 7,90% à la Bourse de New York et clôturé à 17,75 dollars.

Time Inc est le résultat d'une scission opérée en juin 2014 par le groupe de médias et de cinéma américain Timer Warner, qui souhaitait se défaire de ses activités presse, sous pression comme le reste du secteur.

Ce qui était autrefois le joyau du groupe, avec un portefeuille de cent titres de presse, notamment le prestigieux Time, mais aussi l'hebdomadaire People, Fortune et le magazine sportif Sports Illustrated, peine désormais à surnager financièrement. Le développement de ses activités numériques ne lui a, pour l'instant, pas permis de compenser le déclin du papier.

En deux ans, Time a perdu la moitié de sa valeur

En 2015, il a enregistré une baisse de 5% de son chiffre d'affaires, à 3,1 milliards de dollars, due, pour partie, à un repli de 10% de ses revenus publicitaires tirés des éditions imprimées.

Depuis son introduction en Bourse, il y a à peine plus de deux ans, le titre Time Inc a perdu quasiment la moitié de sa valeur. Le ralentissement des revenus publicitaires et la dégringolade du cours de l'action ont contraint le groupe à passer une provision de 952 millions de dollars l'an passé.

Fin novembre, la presse américaine avait fait état du rejet par le conseil d'administration d'une offre de l'homme d'affaires Edgar Bronfman Jr, héritier de l'empire Seagram et ancien directeur général du label Warner Music.

Selon le Wall Street Journal, le groupe d'investisseurs menés par Edgard Bronfman Jr serait toujours intéressé par une prise de contrôle.

P.S. avec AFP