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Transports

Alstom: Bercy exige "une phase de négociation" sur l'usine de Belfort

Henri Poupart-Lafarge, le PDG d'Alstom, est dans le collimateur de Bercy.

Henri Poupart-Lafarge, le PDG d'Alstom, est dans le collimateur de Bercy. - Philippe Lopez - AFP

Au lendemain des annonces du groupe français, qui va supprimer quelque 400 postes sur son site de Belfort, son PDG a été convoqué pour s'en expliquer.

Le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin, et le secrétaire d'Etat à l'Industrie Christophe Sirugue, ont demandé jeudi à Alstom "d'engager une phase de discussion et de négociation" avant toute décision définitive sur une éventuelle fermeture du site de Belfort.

Henri Poupart-Lafarge, le PDG d'Alstom, avait en effet été convoqué à Bercy pour s'expliquer, au lendemain de l'annonce du transfert des activités d'ingénierie et de production d'Alstom de son site de Belfort vers celui de Reichshoffen (Bas-Rhin) d'ici 2018, en raison d'une pénurie de commandes sur le marché français.

Les deux ministres "particulièrement attentifs" à la situation à Belfort

"Les ministres seront particulièrement attentifs à l'évolution globale de l'emploi industriel à Belfort et au maintien de la capacité de la France à concevoir et fabriquer des locomotives", peut-on lire dans un communiqué de Bercy, diffusé peu après la rencontre.

"Les ministres ont demandé à M. Poupart-Lafarge, avant toute décision définitive, d'engager une phase de discussion et de négociation avec l'État, les partenaires sociaux, les élus locaux et l'ensemble des parties prenantes", peut-on également lire.

Y.D. avec AFP