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Le Qatar commande sept navires de guerre à l'italien Fincantieri

Selon des médias italiens, la commande passée par le Qatar à l'Italie porte sur sept navires de surface, dont quatre corvettes, un vaisseau amphibie et deux patrouilleurs.

Selon des médias italiens, la commande passée par le Qatar à l'Italie porte sur sept navires de surface, dont quatre corvettes, un vaisseau amphibie et deux patrouilleurs. - Carlo Hermann-AFP

Le Qatar a confirmé cette commande de quatre corvettes, un vaisseau amphibie et deux patrouilleurs de guerre à l'Italie pour 5 milliards d'euros. Le chantier débutera en 2018 pour une livraison finalisée d'ici à 2024.

Le Qatar a choisi de faire confiance à l'Italie pour la fabrication de sept navires de guerre. Cette commande de 5 milliards d'euros a été officialisée par le ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Mohamed Abderrahmane Al-Thani, lors d'une conférence de presse à Doha avec son homologue italien Angelino Alfano. Le ministre italien a confirmé le contrat en parlant de "sept navires de guerre", sans plus de précision. 

Selon des médias italiens, la commande porte sur sept navires de surface, dont quatre corvettes, un vaisseau amphibie et deux patrouilleurs. Cette manne qatarie fait les affaires des chantiers navals Fincantieri qui avait signé en 2016 un contrat préliminaire d'un montant de 4 milliards d'euros avec le Qatar pour la construction de sept bateaux dont quatre corvettes.

Fincantieri construira les navires de guerre à partir de 2018

"Tous les navires seront entièrement construits dans les chantiers navals italiens de Fincantieri à partir de 2018, assurant six années de travail et un impact important sur les principales entreprises de défense italiennes", avait assuré le groupe Ficantieri lors de la présentation de ce contrat préliminaire.

Cette nouvelle survient en plein "imbroglio" entre Paris et Rome, à la suite de la nationalisation temporaire par l'État français du chantier naval STX France à Saint-Nazaire, pourtant promis à l'Italien Fincantieri.

F.Bergé avec AFP