Les avions indonésiens autorisés à voler aux États-Unis

Interdites depuis des années pour des raisons de sécurité, les compagnies indonésiennes peuvent désormais faire voler leurs avions dans le ciel américain.

Les compagnies indonésiennes ont été autorisées à faire voler à nouveau leurs avions aux Etats-Unis, a indiqué lundi 15 août un responsable de l'archipel d'Asie du Sud-Est.

Des responsables américains du transport aérien ont indiqué dans une lettre que le secteur indonésien de l'aviation s'était conformé aux normes internationales, et que l'évaluation de sa sécurité avait été par conséquent optimisée.

"Aujourd'hui, toutes les compagnies indonésiennes peuvent faire voler leurs avions aux Etats-Unis", a déclaré à des journalistes le directeur général de l'aviation civile indonésienne, Suprasetyo, qui n'a qu'un patronyme, comme nombre d'Indonésiens. "Cela va avoir un impact très positif sur notre secteur aéronautique et sur la confiance du public", a-t-il ajouté.

Bientôt des vols directs vers les États-Unis

Les compagnies indonésiennes avaient été interdites de vol aux Etats-Unis en 2007, après la dégradation de leur évaluation de sécurité par l'Agence fédérale américaine de l'aviation (FAA). L'Union européenne avait imposé les mêmes restrictions cette année-là, mais elles ont été depuis levées.

Quelques compagnies indonésiennes, telles Garuda Indonesia, compagnie nationale, et AirAsia, compagnie à bas coût basée en Malaisie et ayant une filiale en Indonésie, effectuent des liaisons en Europe.

Plusieurs compagnies indonésiennes ont déjà fait part de leur intérêt d'ouvrir des liaisons vers les Etats-Unis, a ajouté Suprasetyo. Garuda devrait ainsi proposer dès cette année des vols directs vers les Etats-Unis et accroître du même coup ses liaisons internationales incluant des destinations comme Londres ou Amsterdam.

En avril, Garuda avait passé une commande ferme de 14 A330-900neo, la version remotorisée du long-courrier d'Airbus, pour un prix catalogue de plus de 4 milliards de dollars (3,6 milliards d'euros).

Y.D. avec AFP