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Les Choco BN lâchés par leur propriétaire turc

Les Biscuiteries Nantaises ont été créées en 1896 et appartiennent depuis 2014 à United Biscuits, une entité du conglomérat turc Yildiz.

Les Biscuiteries Nantaises ont été créées en 1896 et appartiennent depuis 2014 à United Biscuits, une entité du conglomérat turc Yildiz. - Jean-Sébastien Evrard - AFP

Selon Le Figaro, United Biscuits a décidé de mettre en vente les Biscuiteries Nantaises, connues pour produire le fameux Choco BN. Un groupe néerlandais et trois fonds étudieraient le dossier de reprise de cette société qui ne dégage aucun bénéfice. 400 salariés sont concernés.

Pour United Biscuits, l’acquisition des Biscuiteries Nantaises, qui produisent entre autres le fameux Choco BN, n’a pas été un investissement d’avenir. Deux ans seulement après avoir racheté ce fleuron de la biscuiterie française, la filiale du conglomérat turc Yildiz a décidé de le mettre en vente, selon une information du Figaro

Pour le moment, rien n’est officiellement confirmé, mais selon le quotidien qui ne cite aucune source, le principal candidat au rachat de l’entreprise serait le néerlandais Continental Bakeries.

Parmi les repreneurs potentiels, figurent aussi "au moins trois fonds, dont un français et un canadien", ajoute le quotidien pour qui la cession "tournerait autour de 20 à 30 millions d'euros" pour cette entreprise qui réalise un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros, sans dégager de bénéfice.

Forfait par manque d'investissements?

Les Biscuiteries Nantaises ont été créées en 1896 et appartiennent depuis 2014 à United Biscuits, une entité du conglomérat turc Yildiz, qui possède également les chocolats Godiva, les biscuits McVitie's et les bonbons Demet's. Il y a quelques jours, United Biscuits a également cédé les biscuits belges Delacre à l'italien Ferrero.

Quel sort attend les 400 salariés de l’usine BN de Vertou? Difficile à dire pour le moment. Mais, comme le rappelle Le Figaro, le site de Loire-Atlantique a connu ces dernières années plusieurs conflits sociaux soulevés notamment par la faiblesse des investissements. Sur ce point, une question reste en suspens: les 10 millions d'euros d'investissements promis par Yildiz pour 2016 ont-ils vraiment été réalisés?

Pascal Samama avec AFP