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Les McNuggets de McDonald's seront 100% d'origine française

Les McNuggets en France seront faits à base de poulets français.

Les McNuggets en France seront faits à base de poulets français. - Yoshikazu Tsuno - AFP

McDonald's France vient d'annoncer qu'il allait proposer des nuggets fabriqués exclusivement à partir de poulets français. Il a signé à cet effet un contrat avec trois groupements d'éleveurs.

McDonald's France va proposer des nuggets garantie d'origine française. La filiale du géant américain de la restauration rapide a annoncé la signature de contrats d'approvisionnements avec trois groupements d'éleveurs afin de proposer des nuggets "fabriqués exclusivement à partir de blancs de poulets" français. Ce sont des contrats sur trois ans avec Boscher Volailles, le Groupe LDC et le groupement d'éleveurs bretons Gaévol, en partenariat avec Sanders, spécialiste de la nutrition animale, sous l'égide du ministre de l'Agriculture à Paris, a confirmé le ministère à l'AFP.

Dans un communiqué, McDo précise que cet accord "d'une ampleur inédite" par sa durée de trois ans l'est aussi par ses volumes, les trois groupements s'engageant à livrer "9.100 tonnes minimum" de blancs de poulet par an. Le prix d'achat n'a pas été divulgué mais la chaîne affirme qu'il a été "discuté et accepté par tous les maillons de la filière (et) permet une juste répartition de la valeur tout en prenant en considération les exigences strictes du cahier des charges".

170 critères à respecter

"Avec ce nouveau contrat, l'enseigne sera en mesure de proposer à ses clients des McNuggets fabriqués exclusivement à partir de blancs de poulet Origine France", affirme l'enseigne. Sur les quatre dernières années, McDonald's France affirme avoir "plus que doublé ses approvisionnements en viande de poulet d'élevages français", dont la part "devrait atteindre en 2016 près des deux tiers de ses besoins totaux". Les élevages contractualisés doivent se plier à "170 critères relatifs à l'élevage" qui intègrent des critères "de bien-être animal et de bonnes pratiques environnementales".

Ils s'engagent aussi à cesser "d'ici fin 2017 les antibiotiques désignés par l'OMS comme étant à réserver en priorité pour la médecine humaine", indique-t-il. Le ministre de l'Agriculture, cité dans le communiqué, a "salué" cet accord en soulignant "l'intérêt des démarches de contractualisation qui apportent de la visibilité aux éleveurs et des garanties de qualité aux consommateurs".

D. L. avec AFP