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Les prix des forfaits mobiles ont encore baissé en 2016

Les prix des services mobiles ont poursuivi leur baisse en 2016.

Les prix des services mobiles ont poursuivi leur baisse en 2016. - Hurk - Pixabay

Une étude de l'Autorité de régulation des télécoms montre que les prix des services mobiles ont continué de reculer. Mais, précise l'Arcep, "très modérément".

Les prix des services mobiles ont poursuivi leur baisse en 2016. Selon l'observatoire annuel des marchés français des télécoms de l'Arcep qui publie les principales données économiques du secteur, les prix des services mobiles ont continué à reculer, mais "désormais très modérément".

Les tarifs ont baissé de 1,6% en moyenne en 2016 contre 4,9% en 2015 et 10,6% en 2014. L'Arcep relève que les opérateurs ont seulement revu à la baisse le montant de leurs forfaits (en moyenne de 1,9%), alors que pour les cartes prépayées, le prix moyen augmente de 1,5%.

Les prix des services fixes, c'est-à-dire les offres avec accès à internet en haut et très haut débit ainsi que les offres de téléphonie avec accès à bas débit, ont également diminué: +1,4% en moyenne par rapport à 2015.

L'Autorité de régulation des télécoms note également que "la migration vers le très haut débit est enclenchée". Ainsi, "depuis deux ans, seuls les accès internet en très haut débit progressent", avec une hausse de 1,2 million d'abonnements en un an, sur un total de 5,4 millions en 2016, dont 2,2 millions de foyers à la fibre optique jusqu'au domicile (FttH). L'adoption de la 4G est par ailleurs "une tendance forte", avec près de 10 millions d'utilisateurs supplémentaires en un an (44% des cartes SIM), selon l'étude. 

"Un niveau jamais atteint"

Du côté des opérateurs, leurs revenus déclinent "de manière continue depuis 2011", de 1,1% en 2016 à 35,7 milliards d'euros hors taxes, tant sur le marché fixe que mobile, observe encore l'Arcep, "mais moins que les années précédentes".

En revanche, le montant de leurs investissements a crû de 13,4%, atteignant 8,9 milliards d'euros en 2016, "un niveau jamais atteint depuis que cet indicateur est suivi par l'Arcep". Cette évolution s'explique notamment par "l'accroissement des montants investis dans le déploiement des réseaux à très haut débit, fixes et mobiles", soit 3 milliards d'euros, (+25,1% en un an), alors que l'emploi direct dans le secteur a baissé (115.000 emplois fin 2016, en diminution de 3.100 sur un an).

Enfin, sur le volet des zones peu denses, l'Arcep souligne dans une autre étude que les déploiements des opérateurs "progressent" au premier trimestre, notamment en matière de 4G, les opérateurs déclarant couvrir entre 80% et 89% de la population.

D. L. avec AFP