BFM Business
Culture loisirs

Les produits Adidas pourront être vendus sur eBay, Amazon ou Price Minister

Adidas ne pourra plus interdire les places de marchés à ses revendeurs.

Adidas ne pourra plus interdire les places de marchés à ses revendeurs. - Christof Stache - AFP

Adidas interdisait à ses revendeurs d'être présents sur les places de marchés. L'Autorité de la concurrence a mis fin à cette clause.

Adidas n'a pas tous les droits. L'Autorité de la concurrence a obtenu que le groupe Adidas France supprime de ses contrats toute clause interdisant à ses distributeurs de vendre ses produits en ligne sur les places de marché, a-t-elle indiqué mercredi dans un communiqué. "L'Autorité de la concurrence clôt une enquête à l'encontre d'Adidas", après avoir obtenu que la marque allemande "élargi[sse] les canaux de vente en ligne de ses revendeurs", souligne l'Autorité.

Les services d'instruction de l'Autorité de la concurrence avaient ouvert une enquête sur les pratiques commerciales d'Adidas qui "interdisait à ses revendeurs agréés d'être présents sur les places de marché en ligne", comme eBay, Price Minister, Fnac.com, Amazon, ou encore RueDuCommerce. Au cours de l'enquête, Adidas a supprimé de ses contrats de distribution sélective l'interdiction pour ses revendeurs d'utiliser les places de marché en ligne.

Respecter certains critères

Les revendeurs pourront donc désormais les utiliser "sous réserve qu'elles respectent certains critères qualitatifs qui leur permettront alors d'être agréées par le fabricant", selon le texte. "En conséquence l'Autorité vient de clore l'enquête ouverte à l'encontre de la société Adidas France", mais "elle demeurera néanmoins vigilante afin de vérifier que les distributeurs agréés bénéficient d'un accès effectif aux places de marché en ligne", assure-t-elle.

Cette enquête de l'Autorité de la concurrence a été conduite en collaboration avec son homologue allemand, le Bundeskartellamt, dont l'action a permis de faire évoluer la politique commerciale d'Adidas outre-Rhin, souligne l'Autorité française.

D. L. avec AFP