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Vie de bureau

Les questions à ne jamais poser lors d'un entretien d'embauche

Face à des questions aussi saugrenues, le recruteur pourrait marquer son étonnement ou sa réprobation.

Face à des questions aussi saugrenues, le recruteur pourrait marquer son étonnement ou sa réprobation. - Kaboopinc - CC

Vous avez su éviter les questions pièges lors du rendez-vous avec votre potentiel futur employeur. Il serait dommage de tout gâcher au moment où votre interlocuteur vous demandera, à la fin de l'entretien: "Avez-vous d'autres questions?"

Parfois, il faut savoir se taire. Alors que vous êtes parvenu à convaincre le recruteur que vous aviez les compétences et la motivation nécessaires pour décrocher ce job, que vous avez su répondre habillement à toutes les questions pièges, il serait dommage de chuter dans la dernière ligne droite. Autrement dit, à la fin de l'entretien d'embauche, lorsque le recruteur va (probablement) vous demander: "Avez-vous d'autres questions à poser ?".

Ne cherchez pas... La seule réponse qui vous évitera de commettre l'irréparable est la suivante: "Non, je vous remercie". Mais si vous avez tout de même envie de poser quelques questions, Amy Hoover, président du site de recrutement Talent Zoo, a listé pour Business Insider celles qu'il faut éviter à tout prix.

Evitez de parler des vacances ou RTT

Pour ne pas être définitivement écarté, mieux vaut, par exemple, ne jamais demander à un recruteur: "Et quelle est l'activité de votre entreprise?" Votre interlocuteur en déduira immédiatement que vous n'avez pas préparé votre entretien ni même écouté ce qu'il vous a dit au cours de l'entretien.

Il ne faut pas non plus poser des questions qui pourraient laisser penser que vous n'avez pas l'intention de vous donner à fond dans ce nouveau job. Exemples: "Vais-je devoir faire de longues journées?", "Quand pourrais-je prendre des vacances?" ou "A combien de RTT a-t-on droit chez vous?" Oubliez aussi: "Puis-je arriver tard ou quitter tôt le bureau, du moment que le travail est fait?".

Attendez également que l'on vous propose le poste avant de demander des ajustements de planning. Ce n'est pas non plus le moment de demander si vous pouvez passer des appels personnels pendant votre journée, le recruteur aura des doutes sur votre investissement à 100% dans votre job.

Ne paraissez pas trop impatient

Toutes les questions qui laissent entrevoir que vous avez les dents longues sont à bannir. Evitez pour cela deux questions qui tuent: "Vais-je rapidement avoir une promotion?" ou "Quand vais-je avoir une augmentation?". Faites d'abord vos preuves avant d'envisager ce genre de scénario.

Il faut aussi savoir que vous allez intégrer une équipe, et que vous allez devoir suivre les usages de la société. Aussi ne commencez pas par demander: "Vais-je avoir mon propre bureau?" alors que l'open space est la norme dans la majorité des entreprises. Cela ne pourrait qu'irriter le recruteur.

Dans la même veine, ne demandez pas: "Que va-t-il se passer si je ne m'entends pas avec mon chef ou mes collègues?". Cela peut laisser croire que vous avez déjà eu des problèmes relationnels dans vos emplois précédents.

La question qui tue: ai-je eu le job?

Si l'idée de demander si la connexion internet et les mails faisaient l'objet d'une surveillance particulière vous traverse l'esprit, écartez-la vite. Votre interlocuteur pourrait se demander si vous n'avez pas l'intention de passer une bonne partie de votre journée à regarder des sites porno et à bavarder par mail avec vos amis.

Enfin, vous estimez avoir été brillant lors de l'entretien, et vous aimeriez savoir si votre interlocuteur partage votre opinion. Ne demandez pas "Comment ai-je été?" ce n'est pas le lieu. Tout comme " Est-ce que j'ai le job?". En revanche, vous pouvez le questionner sur le calendrier des étapes à venir.

C.C.