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Louvre Hotels passe aux mains du Chinois Jin Jiang

Le groupe Louvre Hotels détient des marques comme Campanile, Première classe ou encore Kyriad.

Le groupe Louvre Hotels détient des marques comme Campanile, Première classe ou encore Kyriad. - Eliott Brown - Wikimedia - CC

Le fonds Starwood capital, actuel propriétaire des hôtels Campanile et Kyriad, a signé un accord avec le leader du tourisme et du voyage en Chine, Jin Jiang International Holding. Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé.

Louvre Hotels, deuxième groupe hôtelier en Europe, vient d'être racheté par le Chinois Jin Jiang. Le fonds Starwood capital a annoncé ce 12 novembre, la signature d’un accord de cession au leader du tourisme et du voyage en Chine pour un montant non divulgué.

Mais la valorisation du groupe pourrait se situer dans une fourchette s'établissant entre 1,2 et 1,5 milliard d'euros, soit plus de dix fois un excédent brut d'exploitation de 110 millions d'euros.

La vente, qui doit encore être soumise à la procédure d'information et de consultation du comité central d'entreprise, pourrait avoir lieu au cours du premier trimestre 2015.

Plus de 1.100 hôtels

Louvre Hotels, c'est le grand rival d'Accor dans l'hôtellerie économique avec des marques historiques comme Campanile, Première Classe ou Kyriad. Mais aussi depuis 2009 Golden Tulip ou Tupin Inn, soit 1.100 hôtels au total. Un groupe encore très européen, qui a l'ambition de partir conquérir l'Asie.

Tout a commencé en 2011 par la signature d'un accord commercial avec le groupe chinois Jin Jiang. Une opération de co-branding pour mieux accueillir les visiteurs chinois en France et accroitre la visibilité des marques sur le marché chinois.

Les deux groupes ont appris à s'apprécier, c'est donc tout naturellement qu'aujourd'hui le partenaire est devenu l'acquéreur.

Jin Jiang dit pour le moment ne vouloir changer ni les marques ni le management. Son objectif : se classer parmi les 10 plus gros groupes hôteliers au niveau mondial. La cession devrait être avoir lieu début 2015.

Le fait que le patron de Jin Jiang est membre du parti communiste chinois, pose néanmoins un point d'interrogation sur l'opération.

Hélène Cornet avec BFMbusiness.com