Le marché français de la mode féminine reste atone
La mode féminine, très dépendante de la conjoncture, ne redécolle pas. La fédération française du prêt-à-porter féminin a ainsi annoncé, ce jeudi 12 septembre que ce marché a reculé de 1,6% au premier semestre.
La baisse des ventes a atteint 5,9% en volume. Et les achats à prix barrés (solde, promotion) sont en progression : ils ont compté pour près de la moitié (45%) des ventes de vêtements féminins, contre 40% un an plus tôt.
"La crise a modifié les comportements d'achats", résume François-Marie Grau, secrétaire générale de la fédération, qui regroupe des marques comme Zadig&Voltaire, René Derhy ou Gérard Darel.
Vers un rebond?
"L'environnement économique reste difficile mais il y a eu un léger mieux au niveau de la consommation des ménages et le marché de la femme résiste mieux que les autres segments de l'habillement", a-t-il par ailleurs expliqué.
La mode féminine affiche effectivement une meilleure tenue que le marché masculin, qui décroche de 2,8% au premier semestre et celui de l'enfant qui chute de 3,6%. Quant à la consommation des ménages, elle a, selon l'Insee, rebondi au deuxième trimestre 2013 (+0,4%) après avoir enregistré un recul de 0,1% sur les trois premiers mois de l'année.
Ce rebond, s'il venait à se confirmer, ne serait pas de trop pour relancer, plus globalement, le secteur de l'habillement qui jusque-là semblait se diriger vers un triste record de six années de repli consécutives.