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Microsoft pourrait investir 75 millions dans les voitures autonomes de Renault-Nissan

Carlos Ghosn, le PDG de l'Alliance Renault-Nissan devant la Nissan IDS, un concept de véhicule autonome présenté en 2015. (image d'illustration)

Carlos Ghosn, le PDG de l'Alliance Renault-Nissan devant la Nissan IDS, un concept de véhicule autonome présenté en 2015. (image d'illustration) - Kazuhiro Nogi - AFP

Le géant informatique aurait décidé de contribuer à hauteur de 75 millions d'euros au projet de véhicule sans chauffeur développé par l'alliance Renault-Nissan. Les deux marques souhaitent commercialiser 10 modèles de ce type à l'horizon 2020.

Le partenariat entre Microsoft et l'alliance Renault-Nissan dans les véhicules autonomes, scellé en septembre 2016, semble se préciser. Selon L'Express, le géant informatique va investir jusqu'à 75 millions d'euros dans la conception de ces nouveaux modèles bardés de technologies. 

Dans le détail, 50 millions d'euros seraient consacrés à la construction de la plateforme informatique des futurs véhicules sans chauffeur des marques Renault et Nissan. Une structure vraisemblablement basée sur le "cloud" Microsoft Azure, afin que les occupants du véhicule puissent "rester connectés à leur environnement professionnel, leurs loisirs et leurs réseaux sociaux" comme l'indiquait l'entreprise américaine à l'occasion des journées presse du mondial de l'automobile 2016. Les 25 millions d'euros restants seraient versés par l'entreprise de Redmond (Washington) lors de la phase de mise en service des véhicules. 

Dix modèles prévus à l'horizon 2020

"Même si l'expérience du véhicule connecté n'en est qu'à ses débuts, nous sommes convaincus qu'elle recèle un potentiel gigantesque qui va révolutionner le métier. Le but de ce partenariat est de donner un coup d'accélérateur à la stratégie de Renault-Nissan" dans ce domaine expliquait, en septembre 2016, Jean-Philippe Courtois, le vice-président exécutif de Microsoft, cité dans un communiqué. 

Occupant actuellement le rang de quatrième constructeur mondial, l'alliance Renault-Nissan souhaite "arriver en premier sur les voitures autonomes et sur les voitures connectées, c'est-à-dire être le premier sur le marché", soulignait début 2017 Carlos Ghosn, son PDG, au micro de BFM Business. "Cela veut dire que non seulement nous avons fait des investissements sur des prototypes, mais aussi que nous nous efforçons de la [la voiture, NDLR] rendre moins chère et plus fiable" détaillait-il, en précisant que les deux marques entendaient lancer une dizaine de modèles autonomes à l'horizon 2020.

Antonin Moriscot Journaliste BFMTV