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Transports

Opel: les salariés craignent que PSA supprime plus de postes que prévu

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Les représentants du personnel d'Opel craignent que les suppressions de postes dans les usines allemandes d’Eisenach et de Rüsselsheim ne soient plus fortes que prévu.

Mauvaise nouvelle pour les salariés d'Opel. Les usines du constructeur allemand, racheté par PSA l'été dernier, sont pour l'instant exclu des projets d'investissement du groupe français en Europe. Ce dernier leur demande une réduction drastique des coûts de production et devrait procéder à des suppressions de postes.

Deux usines sont concernées

Les effectifs de l’usine Opel d’Eisenach (Thuringe), qui emploie 1800 personnes, devaient être réduits à 1000, finalement ils pourraient être divisés par deux, selon des représentants du personnel interrogés par Reuters. Lundi, les syndicats du site ont rejeté les concessions salariales demandées par PSA en échange d’un investissement dans une ligne d’assemblage pour un nouveau modèle.

L'immense usine de Rüsselsheim (Hesse) serait également fortement touchée. Les représentants du personnel ont présenté jeudi aux salariés les différents scénarios possibles et "une bonne partie d'entre eux sont pires que prévu", souligne le magazine allemand Wirtschaftswoche. Le site, qui emploie actuellement 7700 salariés, pourrait en compter entre 4000 et 5000 en 2020.

Angela Merkel monte au créneau

Mercredi La chancelière allemande a rappelé mercredi au constructeur français PSA ses engagements de préserver tous les emplois sur le site d'Opel à Eisenach. "Nous attendons des entreprises d'honorer les engagements pris lors de la reprise" d'Opel par PSA, a affirmé Angela Merkel lors d'une conférence de presse.

J.-C.C.