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Paris peut-il intégrer le Top 10 des meilleurs écosystèmes de start-up?

95% des fondateurs de start-up français n'en sont qu'à leur première expérience entrepreneuriale contre 75% au Royaume Uni.

95% des fondateurs de start-up français n'en sont qu'à leur première expérience entrepreneuriale contre 75% au Royaume Uni. - Le Camping

VIDEO Pour Jean-David Chamboredon, président du fonds Isai il manque désormais peu de choses pour que la capitale rejoigne ce club très fermé où figurent notamment Berlin, Londres ou Tel Aviv.

San Francico et la Silicon Valley, Boston, Los Angeles, New York, sans surprise les quatre premières places mondiales des écosystèmes de start-up du classement établi par le cabinet Compass sont occupées par des mégapoles américaines. Tel Aviv arrive en cinquième position, Londres est sixième, Berlin neuvième, et Paris... onzième.

"Une place pas aussi déshonorante", explique Jean David Chamboredon, président exécutif du fonds d'investissement Isai, interrogé par David Dauba dans la vidéo ci-dessous. Il ajoute d'ailleurs qu'il manque peu de choses pour que Paris remonte dans ce classement. "Mais il faut pour cela travailler sur quelques axes prioritaires: l'ouverture à l'international, l'attractivité pour la main d'oeuvre qualifiée et les modes de financement et de fiscalité".

Une mauvaise image à l'international

"Paris est revenu dans le radar des investisseurs paneuropéens, notamment ceux installés à Londres", souligne Jean David Chamboredon. Par contre, en dehors de l'Europe, l'image de la capitale française reste encore négative. "La période Arnaud Montebourg continue à nous porter préjudice". A cela s'ajoute une certaine image des entrepreneurs français. Ils sont jugés peu ambitieux et inexpérimentés pour développer des entreprises en hyper croissance. "95% des fondateurs de start-up n'en sont en effet qu'à leur première expérience entrepreneuriale".

Frédéric Simottel avec BFM Business