Possédant la première surface forestière en Europe avec 13% de la surface européenne totale, la France dispose, en grande quantité, d’une matière première renouvelable: le bois. Un atout pour l'économie de la France.
Mais la forêt française est encore très morcelée et en grande partie privée ce qui explique la difficulté d’exploitation. L'Hexagone est couvert par 28,6% de forêt et les trois quarts de la superficie boisée appartiennent à 3.5 millions de propriétaires privés.
Le bois, issue de la biomasse, est une ressource renouvelable et ainsi neutre en carbone, qui présente de multiples atouts environnementaux et socio-économiques.
Cette ressource représente 4% de la consommation totale des énergies primaires.
De la gestion des forêts à la production de la ressource en passant par sa transformation en combustible, une grande partie de l’économie de la filière bois-énergie est ainsi réalisée en France.
Un marché prometteur ?
Première des énergies renouvelables en France, le bois-énergie est une ressource énergétique peu exploitée. Une matière "made in France", le bois étant une source locale et naturelle représentant 46% des énergies renouvelables. Le gouvernement français veut augmenter la part de cette énergie dans le mix énergétique dont les énergies renouvelables représentent 8%. Le tout pour atteindre l’objectif fixé par l'Hexagone qui vise à ce que les énergies renouvelables représentent 23% de la consommation finale d’énergie à l’horizon 2020.
Chauffage au bois, quel impact dans l’atmosphère?
Une énergie presque parfaite. En effet, le chauffage au bois pollue l’air au niveau local. Un feu de bois dégage un certain nombre de polluants atmosphériques comme des oxydes d’azotes, des composés organiques volatils, du monoxyde de carbone et des hydrocarbures aromatiques polycycliques. Il émet davantage de particules fines et cancérigènes que le mazout.
En hiver, les chauffages au bois sont souvent les premiers responsables de la formation de particules très fines (PM2,5), les plus dangereuses pour la santé. Pouvant aggraver l’état de santé de personne atteinte de maladies cardiaques et pulmonaires.