Pequignet: les montres des geeks
C'est un rendez-vous incontournable pour les amateurs de montres de collection. Le salon international de l'horlogerie de prestige se tient jusqu'à ce dimanche 1er décembre au Carrousel du Louvre. L'occasion de s'intéresser à une marque de luxe française, Pequignet. Elle a été reprise en 2012 par les deux dirigeants de LaCie, une entreprise spécialisée dans le stockage informatique.
De la clé USB à la montre à ressort, Philippe Spruch et Laurent Katz n'ont pas peur du grand écart. L'an dernier, ils dirigeaient encore LaCie, spécialiste des disques dur et du cloud computing. Lorsque leur entreprise est avalée par le géant américain Seagate, ces passionnés d'horlogerie rachètent Pequignet, le dernier Français à fabriquer des montres mécaniques. De la technologie toujours, mais d'un tout autre genre.
Du numérique au mécanique
La grande invention de Pequignet, c'est le calibre royal. Une technogie qui permet de placer tout un ensemble de mécanismes, -ceux qui gèrent l'affichage de la date par exemple- sur une seule platine, alors que les montres traditionnelles sont faites de plusieurs couches superposées, comme un millefeuille. Résultat : des montres plus fines, plus faciles à réparer et plus fiables.
Fabriquées à la main et vendues entre 4.000 et 20.000 euros, grâce un savoir-faire made in France. Un sacré changement de décor pour les nouveaux propriétaires: du numérique au mécanique, du troisième millénaire à une tradition artisanale multiséculaire.