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Comment réduire ses coûts bureautiques grâce au cloud

Le poste de travail fournit en tant que service par un prestataire permet de diviser les coûts matériels par deux, voire trois.

Le poste de travail fournit en tant que service par un prestataire permet de diviser les coûts matériels par deux, voire trois. - Pixabay

S’équiper de clients légers permet de réduire les dépenses en matériel informatique. Mais le retour sur investissement global d’un service de poste de travail reste difficile à déterminer.

Beaucoup d'entreprises n'utilisent plus de PC traditionnels et préfèrent proposer à leurs collaborateurs des terminaux dits légers, sur lesquels, une fois connectés, ils disposent de tout l'environnement bureautique classique. Renforcement de la sécurité du système d’information, amélioration de la disponibilité des applications, simplification de la gestion du parc de terminaux… les bénéfices techniques liés à ce concept de virtualisation dans le cloud du poste de travail sont nombreux. La rationalisation des technologies, et l’utilisation de terminaux aux performances allégées, donc moins coûteux, induisent également un bénéfice financier. "En fonction des volumes, le coût du matériel peut être divisé par deux ou trois, estime Alex Dos Santos, ingénieur avant-vente chez Citrix France. En revanche, il est compliqué de calculer le retour sur investissement lié à l’exploitation, tant les cas d’usage sont multiples".

En effet, deux familles de fournisseurs de services de postes de travail se partagent le marché. D’un côté, il y a les fournisseurs tels qu’Amazon ou Microsoft, qui proposent des machines virtuelles assorties d’un ensemble basique d’applications (lecteur de fichiers pdf, pack Office…), facturées par utilisateur et par mois. Ces opérateurs offrent une forte disponibilité et une haute sécurité à des coûts abordables. Cependant, dans ce modèle, l’entreprise doit maintenir elle-même ses images virtuelle ainsi que ses terminaux.

Pouvoir prvoir les cots lis aux postes de travail

De l’autre, il y a les prestataires d’infogérance opérant une partie, voire l’intégralité, du service de poste de travail, depuis les terminaux jusqu’aux applications. Dans ce schéma, transférer l’ensemble de ses applications chez un unique fournisseur peut s’avérer plus onéreux. Cela peut aussi soulever des questions de sécurité. De même conserver des applications en interne, tout en virtualisant dans le Cloud les postes de travail virtuels, impacte les performances et du coup réduit l’intérêt même de la virtualisation. "Mais au delà de la réduction des coûts, les entreprises cherchent avant tout à anticiper leurs dépenses et maitriser leur budget lié au poste de travail des collaborateurs", conclut Alex Dos Santos.

Eddye Dibar