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Les produits Made in France vont tenir salon ce week-end

Toyota a recu le label Origine France garantie pour sa Yaris produite à Valenciennes.

Toyota a recu le label Origine France garantie pour sa Yaris produite à Valenciennes. - -

Plus de 200 entreprises vont participer à la deuxième édition de Made in France, qui se tient du 9 au 11 novembre à la Porte de Versailles, à Paris. Contrairement aux idées reçues, il n'y a pas que les artisans qui produisent en France.

Fabriquer en France est une source d'emplois. Voilà le leitmotiv qui a poussé Fabienne Delahaye à créer l'année dernière le salon Made In France. La deuxième édition s'ouvre ce samedi 9 novembre et pour 3 jours à Paris, Porte de Versailles. Plus de 200 entreprises, le double de l'année dernière, vont y présenter leurs articles fabriqués dans l'Hexagone.

Et il ne s'agit pas uniquement de mode et de gastronomie, comme on pourrait hativement le croire. Ont répondu à l'appel des sociétés œuvrant dans la santé, le sport, l'automobile, mais aussi dans l'innovation, thème retenu pour cette édition 2013.

Tous types d'entreprises seront présents. "On doit arrêter de croire que le Made in France, c'est que de l'artisanat. Il y a aussi des grandes entreprises et des industriels qui ont des usines en France " clame la commissaire générale du salon. Et de citer quelques grands noms comme Toyota, qui fabrique sa Yaris à Valenciennes, Citroën, Lafuma, GDF-Suez qui seront à Paris ce week-end.

L'important, c'est le "jus de cerveau"

Quels sont les critères retenus pour être qualifié de Made in France ? "Notre centre d'intérêt, c'est l'emploi, la fabrication faite en France. Ce qui n'empêche pas que certains composants ou matières premières peuvent provenir de l'étranger", détaille la commissaire générale.

"C'est par exemple le cas d'un fabricant de pull qui fait venir son cachemire brut d'Inde, ou de ce fabricant de vélo qui importe la chaine de Chine car il n'y en a plus aucune de produite dans l'Hexagone", poursuit-elle. Au vu de ces critères, certaines entreprises se sont vues refuser l'entrée du salon car elles se limitaient à l'assemblage en France.

Le secteur de l'innovation fait cependant exception. "C'est moins la fabrication qui compte dans ce cas. L'important c'est le jus de cerveau, c'est que toute la partie ingénierie soient faite sur le territoire", justifie Fabienne Delahaye.

L'année dernière, 15.000 visiteurs étaient venus découvrir les produits Made in France. Le salon en attend le double cette année. Plus de 2.000 invitations ont été distribuées. Pour ceux qui n'y ont pas eu accès, ils pourront entrer dans le salon pour 10 euros. Ce droit d'entrée leur est remboursé au 1er achat. Un moyen d'inciter les visiteurs à faire des achats " et ainsi participer à la création d'emploi sur le territoire", rappelle Fabienne Delahaye.

Coralie Cathelinais