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Rafale: jamais deux sans trois?

Après l'Egypte et l'Inde, c'est aux Emirats Arabes Unis que la France est bien placée pour vendre son Rafale, selon le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

Après l'Egypte et l'Inde, c'est aux Emirats Arabes Unis que la France est bien placée pour vendre son Rafale, selon le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. - Reuters

Après l'Egypte et l'Inde, c'est aux Emirats Arabes Unis que Dassault pourrait vendre son avion de combat. Les négociations "progressent", selon le ministre des Affaires étrangères.

Les négociations pour la vente de Rafale aux Emirats progressent. Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, a laissé entendre dimanche soir que les négociations pour la vente d'avions de combat français Rafale aux Emirats arabes unis avaient avancé.

"Il y a un proverbe en France qui dit 'jamais deux sans trois', je crois beaucoup en ce proverbe", a-t-il déclaré après un point de presse à Ryad, où il terminait une visite officielle.

Le ministre des Affaires étrangères faisait allusion, en citant le proverbe, à la vente de 36 Rafale à l'Inde, annoncée vendredi lors d'une visite à Paris du Premier ministre indien Narendra Modi, et à celle de 24 autres de ces avions à l'Egypte, en février. Les toutes premières ventes à l'export du Rafale, intervenues coup sur coup en ce début 2015.

Des négociations entamées en 2011

Laurent Fabius a tenu ces propos à l'issue d'un entretien à l'aéroport de Ryad avec le prince héritier d'Abou Dhabi (Emirats arabes unis), cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, qui était de passage dans la capitale saoudienne.

La France et les Emirats arabes unis sont engagés dans des négociations au long cours sur la vente de Rafale. "J'espère que nous pourrons avoir de bonnes nouvelles, et nous y travaillons", a encore déclaré Laurent Fabius à l'AFP, avant de prendre l'avion pour quitter Ryad.

Les négociations avec les EAU ont commencé en 2011 pour une soixantaine d'appareils. Mais très vite, le pays avait recalé l'offre française, estimant qu'elle était non-compétitive et irréalisable. Les spécialistes français expliquaient alors que le Rafale était trop complexe, trop technologique, et qu'il coûte donc trop cher. Il faut rappeler qu'une heure de vol sur Rafale coûte 35.000 euros. 

N.G. avec AFP