Renault-Nissan, une alliance réussie
Le respect de l'autre et de ses traditions, c'est peut-être la recette qui explique le succès de l'alliance Renault - Nissan. Pourtant, en 1999, tous les concurrents sont certains d'une chose, en volant au secours de Nissan, Louis Schweitzer, l’ancien PDG de Renault va se casser les dents.
Dans une industrie conservatrice, difficile d'imposer un nouveau modèle. Pourtant, c'est ce que vont réussir Renault et Nissan. Après la création d'une holding chargée des achats et de l'informatique, les deux partenaires décident de construire des usines communes. Le premier exemple est le site Marocain de Tanger. Autre étape, le partage des marchés à conquérir. Renault se charge de la Russie et de Brésil, Nissan de la Chine. Et aujourd'hui, Nissan se lance en Russie avec l'aide de Renault, qui lui va assurer ses arrières en Chine grâce à Nissan.
Le modèle a plus que convaincu. Les concurrents s'en inspirent. Daimler, dont le mariage avec Chrysler fut un fiasco, a désormais une alliance avec Renault-Nissan. Et PSA a conclu, il y a quelques mois, une alliance avec General Motors, qui est très loin de porter ses fruits.