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Transports

Renault va embaucher en France

Carlos Ghosn s'est félicité des récentes mesures gouvernementales en faveur de la compétitivité des entreprises.

Carlos Ghosn s'est félicité des récentes mesures gouvernementales en faveur de la compétitivité des entreprises. - Kazuhiro Nogi - AFP

L’augmentation de la production en France, prévue dans l’accord de compétitivité passé en 2013, va amener Renault à embaucher. C'est ce qu'a assuré Carlos Ghosn, qui s’est par ailleurs montré optimiste concernant l’avenir du marché européen.

Alors que le marché européen montre quelques signes de reprise, Renault va embaucher en France pour répondre à l'augmentation de la production de véhicules dans le pays. C’est en tout cas ce qu’a assuré Carlos Ghosn, le PDG du constructeur automobile.

"Il y aura des embauches, forcément, parce que vous ne pouvez pas produire 710.000 voitures avec le même nombre de personnes", a-t-il ainsi déclaré dimanche sur Europe 1. "Combien? Cela va dépendre beaucoup de la cadence avec laquelle on va monter".

L'accord de compétitivité va porter ses fruits

Pour rappel, la firme au losange a conclu avec les syndicats, en 2013, un accord de compétitivité prévoyant le maintien de ses cinq sites industriels français. Une augmentation de la production à un minimum de 710.000 véhicules par an à l'horizon 2016, contre 530.000 en 2012, est également prévue. Le tout en échange d'efforts consentis par les employés, comme une modération salariale.

"Je peux vous dire par exemple que l'usine de Flins", dans les Yvelines, "va travailler à 50% pour Nissan" pour y produire notamment la Micra de son partenaire, a indiqué Carlos Ghosn.

Ghosn se félicite des mesures en faveur de la compétitivité

Outre la possibilité de conclure des accords de compétitivité, d'autres efforts sont actuellement menés en France pour restaurer la compétitivité des entreprises, s'est-il félicité.

"Depuis un certain temps, des mesures ont été prises qui vont dans le bon sens en matière de compétitivité", a estimé le patron de Renault, citant le crédit d'impôt recherche ou le Pacte de responsabilité.

Dans le même temps, le dirigeant s’est montré optimiste quant à l’avenir du marché automobile européen. "Il y a un progrès des ventes en Europe pour la première fois en 2014 depuis longtemps, et je m'attends à ce que ce progrès perdure. Nous devrions avoir une récupération lente, mais systématique", a-t-il affirmé.

Y.D. avec AFP