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Résidences secondaires: l'exonération des plus-values rétablie

Les députés ont décidé de faire machine arrière concernant la fin de l'exonération des plus-values à la première cession d'une résidence secondaire

Les députés ont décidé de faire machine arrière concernant la fin de l'exonération des plus-values à la première cession d'une résidence secondaire - Flickr - Sylvie POIRIER

Les députés ont décidé de faire machine arrière concernant la fin de l'exonération des plus-values à la première cession d'une résidence secondaire. Même le gouvernement était "plutôt défavorable" à cette initiative.

Bonne nouvelle pour les propriétaires de résidences secondaires. L'Assemblée nationale a décidé de rétablir vendredi un avantage fiscal concernant les ventes de résidences secondaires en cas de réinvestissement dans une résidence principale, que le projet de budget 2017 avait auparavant prévu de supprimer. En première lecture, les députés avaient adopté un amendement porté par le député PS Christophe Caresche mettant fin à cette exonération d'imposition de plus-value à la première cession d'une résidence secondaire, lorsque la vente sert à acquérir ou construire une résidence principale dans un délai de deux ans.

Une suppression sur laquelle ils sont revenus en nouvelle lecture, via un amendement de la commission des Finances, co-signé par des élus LR, et auquel Christophe Caresche s'est lui-même dit favorable. Marc Le Fur (LR) a notamment défendu une exonération "importante pour nos compatriotes qui sont les plus mobiles". 

Le gouvernement plutôt défavorable

"Je sais M. le ministre que vous recherchez tous les expédients possible", parce que "vous êtes aux abois", a déclaré le député de l'opposition à l'adresse du ministre de l'Économie et des Finances, Michel Sapin. Mais "s'en prendre à cette catégorie la plus active de nos compatriotes est malvenu", a ajouté sa collègue Véronique Louwagie (LR) pointant aussi "un très mauvais signal".

En réponse, Michel Sapin a tenu à souligner que la suppression de cette exonération en vigueur depuis 2012 n'était pas une initiative du gouvernement, qui y était "plutôt défavorable".

S.B. avec AFP