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Transports

Ryanair promet de baisser ses prix

Ryanair prévoit que le billet moyen coûtera environ 40 euros, contre 46 actuellement.

Ryanair prévoit que le billet moyen coûtera environ 40 euros, contre 46 actuellement. - Philippe Huguen - AFP

Selon son PDG Michael O'Leary, les tarifs de la compagnie irlandaise devraient baisser de 10 à 15% au cours des deux prochaines années, notamment grâce à la chute des prix du pétrole.

Coup de com' ou véritable coup de pouce au pouvoir d'achat des voyageurs? Les prix des billets d'avion proposés par Ryanair vont baisser "de 10% à 15% sur au moins les deux prochaines années", selon le PDG de la compagnie irlandaise.

"En 2016 on devrait être à 40 euros le billet moyen" contre 46 euros actuellement, a ainsi expliqué Michael O'Leary dans une interview parue dans le Journal du Dimanche daté du 26 avril. "C'est le résultat de la baisse du prix du pétrole que nous allons répercuter", a-t-il justifié.

"Nous continuons aussi à voir le nombre de passagers que nous transportons augmenter et à baisser nos coûts", s'est-il félicité. Sur les douze mois achevés fin mars, Ryanair a en effet vu son trafic progresser de 11% pour atteindre 90,5 millions de passagers. La compagnie compte dépasser le cap des 100 millions de passagers annuels dès l'exercice prochain et a pour ambition d'atteindre les 160 millions d'ici à 2024.

Ryanair "irréprochable" sur la sécurité

La baisse de la consommation de carburant et la hausse du nombre de sièges dans les nouveaux appareils, ainsi que l'obtention de tarifs "intéressants" de la part des aéroports "qui veulent se développer", participent aussi à la réduction des coûts, a remarqué Michael O'Leary.

La politique de prix bas ne se fait pas au détriment de la sécurité, a par ailleurs assuré le patron de Ryanair. "Nous avons toujours été irréprochables sur ce sujet. La première raison est que nos avions sont neufs" avec un âge moyen de la flotte de 5 ans.

Cette dernière "grossit de 10% par an en fonction du programme de livraison de Boeing", a expliqué Michael O'Leary. "J'aimerais aussi acheter des Airbus mais on n'a jamais réussi à se mettre d'accord sur les prix", a-t-il remarqué.

Y.D. avec AFP