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Schneider Electric: des solutions clés en main pour la transition énergétique

Schneider Electric propose plusieurs solutions pour piloter son énergie à son domicile

Schneider Electric propose plusieurs solutions pour piloter son énergie à son domicile - -

La conférence environnementale a mis en avant la nécessité d'accélérer le mouvement en termes de rénovation énergétique. Un objectif a été fixé: une réduction de 50 % de la consommation à l'horizon 2050. Ce dont se félicite Schneider Electric, leader mondial de la gestion de l'énergie déjà en ordre de bataille.

Guy Dufraisse, président de Schneider Electric France se réjouit que les questions d'efficacité énergétique soient au cœur du débat politique.

Pour la première fois,il a mis en avant les solutions technologiques dans ce domaine. 'Elles existent', rappelle Schneider Electric. Depuis une dizaines d'années elles permettent de consommer moins et mieux. Il va falloir désormais les démocratiser. Pour Gilles Vermot-Desroches, directeur du développement durable du groupe, il faut arrêter de parler de contraintes mais proposer des solutions: on ne va plus consommer de l'énergie mais la gérer.

C'est ainsi que dans l'industrie des contrats de performance énergétique sont mis en place. Les entreprises que l'on appelle électro intensives représentent 200 sites en France, 7 % de la consommation globale française pour une facture de 1,3 milliards d euros. Les solutions de gestion active permettent de diminuer cette dernière de 12 % . Ce qui représente au final 150 millions d'euros d'économies.

Des financements bloqués dans le public

Dans le tertiaire, la démarche n'en est encore qu'aux balbutiements. Peu d'entreprises regardent de près leurs dépenses. Pourtant Schneider Electric prouve avec son siège à Rueil-Malmaison, le Hive, qu'une gestion intelligente mène à une réduction importante des coûts: la facture a été ainsi diminuée par 2 en très peu de temps sur un bâtiment quasi-neuf.

Dans le domaine du public, la réalité est plus complexe car le système de financement des projets est bloqué. Dans les faits, les dépenses de fonctionnement ne peuvent être liées aux dépenses d'investissement. Schneider Electric n'hésite pas à intervenir dans le débat en demandant un allégement de l'article 10 du code des marchés publics. Une dérogation offrirait la possibilité de financer les installations nécessaires pour l'amélioration de l'efficacité énergétique par les économies qui seront engendrées.

Le groupe cite ainsi le contrat de performance énergétique signé avec l'association Hospitalière de Bretagne pour le centre de Plouguernevel, établissement privé de type associatif. Les économies d'énergie seront de l'ordre de 14 % sur 5 ans. Car Schneider a décidé de s'engager, et ses contrats sont garanties. Le partenariat doit se poursuivre sur le long terme. Le chantier à mettre en œuvre dans ce domaine est impressionnant: le parc public représente 120 millions de m2 dont une large partie dans la santé, 45 % du parc immobilier total.

Priorité à la formation

Et les particuliers? Les acteurs du secteur sont nombreux à répéter que les usagers sont au cœur du système. François Hollande a donné le feu vert au déploiement des compteurs Linky. 35 millions doivent être installés à l'horizon 2020 dans les foyers français.

Pour Schneider Electric, ce déploiement est en bon point de départ. Ces compteurs permettront de recueillir de données et donc de sensibiliser les Français. A eux ensuite de décider comment mieux suivre leur consommation au quotidien. Difficile d'y voir clair dans le modèle qui se mettra en place. Seule certitude, les métiers évoluent et Schneider Electric se met au diapason. Le groupe qui mise sur la formation a ouvert deux centres à Paris et à Lyon, 10 000 personnes y sont formées chaque année. Priorité est donnée aux électriciens de demain.

Une convention avec l'éducation nationale va être signée afin de rendre les filières plus attractives et faire évoluer les métiers vers le numérique. Une rénovation des diplômes est à l'étude ainsi qu'une fusion des bacs pro afin de mêler les dimensions nécessaires aux métiers de demain.

Les véhicules électriques et leurs bornes de recharge, les énergies renouvelables, les réseaux intelligents, les smart grids sont autant de problématiques qui nécessitent de nouvelles connaissances. Sans parler des métiers qui n'existaient pas il y a quelques années, tels les Energy manager (Schneider Electric en compte un) ou encore les auditeurs énergéticiens. L'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'Energie chiffre à 300 000 le nombre d'emplois créés à l'horizon 2030.

La transition énergétique est donc un levier de création de valeur. Schneider Electric qui s'appuie sur les syndicats professionnels comme le FIECC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication) et le Gimelec estime donc que la filière est prête pour accélérer cette transition. Place à l'action.

Nathalie Croisé de BFM Business