La SNCF se défend d'avoir favorisé une entreprise américaine
Après la polémique lancée par le FN, la SNCF a publié un communiqué pour se défendre du choix de l’Américain VeriFone pour équiper ses contrôleurs en terminaux de paiement face au Français Ingenico.
Mercredi 7 août, VeriFone avait annoncé avoir remporté l’appel d’offre portant sur la gestion des paiements via les 1.200 terminaux des contrôleurs de train. Florian Philippot, vice-président du Front National, avait alors considéré ce choix comme "scandaleux" et appelé le gouvernement à faire preuve de "patriotisme économique".
Un contrat de sous-traitance via un second appel d'offre
Mais la SNCF explique que c’est en réalité une entreprise française qui a remporté l’appel d’offre. En février 2011, la société française Nomadvance, basée à Lyon et filiale du groupe Aéroports de Paris, gagne l’appel d’offre pour fournir les terminaux.
C’est ensuite cette société qui a relancé un appel d’offre pour sous-traiter une partie seulement du contrat: la gestion des paiements par carte bancaire. VeriFone a donc remporté ce deuxième contrat.
De plus, Nomadvance a choisi la filiale française du groupe américain, précise la SNCF. "Tous les opérateurs dédiés de VeriFone sont installés à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, et tous les ingénieurs dédiés de VeriFone sont basés à Montpellier", explique le communiqué.
Au final, le contrat de sous-traitance remporté par VeriFone représente un marché annuel de 500.000 euros, selon la SNCF.