Société générale: "Il n’y aura pas de licenciement", assure Oudéa
Après l’annonce de 900 nouvelles suppressions de postes à la Société générale lundi, la banque française doit faire face aux craintes de ses salariés. C’est dans ce contexte que Frédéric Oudéa, le patron de la banque française, a justifié cette décision, au micro de BFM Business.
"D’abord, c’est un plan de croissance. Pour croître, il faut se transformer, sinon nous allons perdre nos clients", a-t-il rappelé. "Nous sommes face à des transformations industrielles, des révolutions industrielles. Ce qu’on essaye de faire, c’est d’anticiper pour offrir un meilleur service à nos clients et en conquérir d’autres."
"Il y a des adaptations car ces nouvelles technologies veulent dire qu’il y a des tâches qui vont disparaître, des nouveaux emplois qui vont se créer. Il faut donc aider nos salariés à se former, à se reconvertir", a-t-il poursuivi.
"Un phénomène que l’on voit un peu partout en Europe"
"Comme il y a des suppressions de tâches à faible valeur ajoutée il y a aussi des suppressions d’emplois à la clé, que nous traiterons d’une manière très responsable socialement", a-t-il assuré. "Il n’y aura pas de licenciement, c’est de la mobilité interne, des reclassements et le cas échéant des départs volontaires".
Doit-on s’attendre à une vague de suppressions de postes dans le secteur bancaire français? "Je ne peux pas parler pour mes collègues, mais c’est un phénomène que l’on voit un peu partout en Europe", selon Frédéric Oudéa. "Mais je pense que la plupart des banques françaises vont s’adapter. nous voulons avoir un avantage".