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Quelles sont les clés du succès de Hyundai-Kia en France?

Hyundai-Kia enregistre une forte progression de ses ventes en France.

Hyundai-Kia enregistre une forte progression de ses ventes en France. - -

Le nombre d'importations de véhicules coréens est en forte hausse, ce qui inquiète Arnaud Montebourg. Les constructeurs ont, en effet, su trouver des recettes marketing qui séduisent les acheteurs français. 

Avec 31 350 véhicules écoulés, Hyundai-Kia enregistre une progression de ses ventes de 28,6% sur les six premiers mois de marché. Selon les chiffres du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), les deux marques détiennent désormais 3% de part de marché en France.

Face à la hausse de 50% des importations en France de véhicules de tourisme coréens, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a demandé à la commission européenne de mettre sous surveillance l'accord de libre-échange conclu entre l'Union européenne et la Corée du Sud. C’est un fait, le Sud-Coréen détourne de plus en plus de clients habitués à rouler dans des véhicules d’autres marques comme Renault, Peugeot, Fiat ou encore Toyota.

Mais quelles sont les recettes de Hyundai-Kia pour grignoter des parts de marché à ses concurrents?

> Une stratégie marketing agressive. L'argument principal du groupe Hyundai-Kia consiste à proposer des garanties constructeurs extrêmement intéressantes pour les automobilistes. Elles sont de 5 ans ou 150 000 km chez Hyundai. Kia va encore plus loin depuis 2010 proposant une garantie de 7 ans ou 150 000 km sur l’ensemble de sa gamme.

> Des tarifs très compétitifs qui trouvent nécessairement leur public en cette période de crise.

> Un réseau de distribution bien developpé. Le groupe a engagé un travail en profondeur en France, il a sensiblement augmenté le nombre de ses concessions. Elles sont près de 400 aujourd’hui.

> Bichonner les clients. Une multitude de petites attentions sont apportées aux acheteurs, notamment au niveau de l’accueil en concession et du service après-vente.

Mathieu Sevin et BFMbusiness.com