Sony, Nokia: pourquoi l'emploi fond dans le mobile?
Sony dégraisse dans le mobile. Le géant nippon de l'électronique a annoncé, ce mercredi 17 septembre, qu'il allait supprimer 15% des effectifs dans sa division fabrication de portables, soit à peu près 1.000 emplois. Le fleuron japonais prend ainsi sa place dans un mouvement global.
Dans le monde du mobile, hors Apple et Samsung, qui s'échangent régulièrement la place de numéro un du marché, tous les fabricants de téléphones sont obligés de repenser leur activité devant la fonte de leur marges.
Dans le haut de gamme, les smartphones, Apple et Samsung siphonnent le marché. Les autres, même avec des produits jugés de qualité par les experts, comme le Lumia de Nokia, les Xperia de Sony, et même les Blackberry, ne parviennent plus à sortir du lot.
4 millions d'iPhone 6 pré-réservés
Selon Sony, son dernier modèle, le Z3, n’aurait "techniquement rien à envier à l’iPhone 6", qui sera mis en vente le 19 septembre. Et pourtant, le nouvel appareil vedette de la firme à la pomme a été réservé à quatre millions d’unités, "du jamais vu", rapporte l'AFP.
Dans le moyen de gamme, le salut ne peut venir que de forts volumes de ventes. Or seuls les fabricants chinois, type Lenovo, via leur politique tarifaire agressive, parviennent à compenser leurs faibles marges par des ventes massives. Les autres, stars du marché d'hier comme Sony, Nokia ou Motorola, se retrouvent le bec dans l'eau.
69% de parts de marchés pour Android
D'autant qu'ils ne peuvent plus faire la différence sur leur système d'exploitation. Android, celui proposé par Google, est l'un des plus reconnus, et surtout l'un des moins chers du marché. Il est donc utilisé par une majorité de "device". Selon le cabinet IDC, en 2013, le système d'exploitation mobile de Google s'allouait près de 69% de parts de marchés sur les plus grands marchés européens, contre seulement 18,5% pour IOS, celui d'Apple.