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Stéphane Roussel dément quitter SFR

Stéphane Roussel revendique "une avance énorme" sur la 4G par SFR

Stéphane Roussel revendique "une avance énorme" sur la 4G par SFR - -

Invité de BFM Business, ce jeudi 4 avril, le directeur général de l'opérateur télécoms, a assuré qu'il n'était pas remplacé par Jean-Yves Charlier, actuel directeur général délégué de Vivendi. Il a également affirmé que "SFR n'a jamais été à vendre".

La confusion règne une fois de plus chez SFR. Jeudi 4 avril au matin, Les Echos, annonçaient la nomination d’un nouveau directeur général chez l’opérateur, Jean-Yves Charlier. Selon le quotidien, le tenant du titre, Stéphane Roussel, serait cantonné à un rôle de président non opérationnel, chargé par ailleurs de trouver un nouveau président du directoire à Vivendi.

Toute la journée, SFR comme sa maison-mère Vivendi ont refusé de commenter ces informations.

Mais jeudi soir, Stéphane Roussel a,dans l'émission Le Grand Journal, démenti: "ce ne sont que des rumeurs. Jean-Yves Charlier est bien à son poste", de directeur général délégué de Vivendi en charge des télécoms.

"SFR n'a jamais été à a vendre"

Concernant l'année écoulée, Stéphane Roussel a aussi réécrit l’histoire: "SFR n’a jamais été à vendre. Des gens sont venus nous voir en pensant avoir un prix plus bas. Ce n’est pas parce que ces gens tournent autour de nous qu’on est à vendre".

Une version qui oublie juste au passage que Vivendi avait confié un mandat à BNP Paribas et Goldman Sachs portant sur SFR, ou encore consulté l’Autorité de la concurrence sur un rapprochement avec Free, sans parler des discussions avec Numericable…

Au passage, Stéphane Roussel a affirmé que la valeur de SFR était "plutôt de 15 milliards d’euros", soit 5 milliards de moins que le chiffre avancé par Vivendi en décembre…

"Il n'y avait pas besoin d'un quatrième opérateur"

Plus classiquement, Stéphane Roussel a critiqué l’arrivée de Free: "il n’y avait pas besoin d’un quatrième opérateur, car les prix étaient déjà les plus bas des pays occidentaux. Et derrière des prix bas, il y a des problèmes d’emploi et d’investissement. L’équation n’est donc pas si simple, et la France est un peu maso".

Enfin, concernant la 4G, il a revendiqué "une avance énorme" sur les autres opérateurs, avec "des clients par milliers". SFR commercialisera la 4G soit via un forfait à 10 euros, soit via des packs de gigacotets (Go): 5 euros pour un Go ou 10 euros pour 2 Go.

Stéphane Roussel "se réserve le droit" d’attaquer le feu vert accordé par l’Arcep à Bouygues sur la 4G "en utilisant l’argument que notre espérance légitime a été bafouée".

Jamal Henni