Taxes sur les transactions financières: la polémique continue
La taxe européenne sur les transactions financières continue de faire débat. Hier, mercredi 29 mai, la Banque Centrale Européenne a clairement appelé la Commission européenne à modifier son projet.
Cette fois, ce ne sont pas les banquiers, mais la BCE qui le dit. Fait rare, le vice-président de l'Institution est monté publiquement au créneau pour dénoncer la taxe, telle qu'elle est envisagée aujourd'hui par Bruxelles.
Les banquiers dénoncent la taxe
Il propose même à la Commission européenne l'expertise de la BCE sur la question. Sous-entendu, Bruxelles ne mesure pas les conséquences de cette mesure.
Dans un rapport publié mercredi, la BCE précise que l'impact de la taxe est ambigu, qu'il y a des effets divergents sur les volumes comme sur la volatilité. Autrement dit, pour la Banque Centrale Européenne, le projet en l'état ne tient pas.
De quoi donner du crédit aux banquiers qui dénoncent depuis des mois une taxe qui va tout simplement s'autodétruire, qui va fuir les transactions et qui ne générera donc aucune recette.