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Tesco teste le supermarché virtuel dans un aéroport londonien

Il suffit de scanner le code-barres de l'article pour effectuer son achat (Photo: Capture d'écran Tesco.uk)

Il suffit de scanner le code-barres de l'article pour effectuer son achat (Photo: Capture d'écran Tesco.uk) - -

Le géant britannique a installé cette semaine à l’aéroport de Gatwick des écrans interactifs permettant de faire ses courses à distance. Un test grandeur nature pour faire gagner du temps aux voyageurs en attente de leur vol.

Tesco teste le supermarché à distance... dans un aéroport! Lundi 6 août, la chaîne de grande distribution britannique a installé dans l'aéroport londonien de Gatwick des écrans interactifs qui permettent de faire ses achats comme dans un vrai magasin.

Ces écrans blancs rétroéclairés ressemblent à des frigos sur lesquels divers articles sont alignés, comme dans un vrai supermarché. Le consommateur peut ainsi visualiser des briques de lait, des pots de yaourt ou encore des fruits et légumes, certes virtuels, mais plus vrais que nature. Il lui suffit ensuite de passer son smartphone sur les produits pour en scanner le code-barres, et ainsi l'ajouter à son panier. 

Cette phase d’essai doit durer jusqu’au 19 août prochain. Le temps pour Tesco de tester son idée: permettre aux voyageurs de faire leurs courses à un moment où ils n'ont rien de mieux à faire, lorsqu'ils attendent le départ de leur avion. Le consommateur peut commander des courses qu'il se fera livrer au retour de son voyage.

Tesco avait tenté une expérience similaire dans le métro coréen

Ce n’est pas vraiment une première pour Tesco. Le Britannique avait déjà tenté une expérience encore plus spectaculaire en Corée du Sud: il avait installé de grands panneaux dans le métro, le long des quais. Il s'agissait, cette fois, de capter l'attention des cadres urbains qui n'ont pas envie de passer leur samedi après-midi à faire les courses et préfèrent se débarrasser de cette corvée en attendant le métro.

Ce genre de dispositif préfigure peut-être la façon dont le consommateur fera ses courses dans cinq ou dix ans, avec une frontière de plus en plus floue entre shopping physique et e-commerce.

Anthony Morel